Il y a quelques automnes, j’ai couru le demi-marathon de Toronto. Il faisait froid, et j’ai haï ça. Je suis une entraîneuse qui privilégie les exercices invitant à bouger son corps dans tous les sens. La rigidité du sport m’ennuyait, et en l’absence de plaisir, on se lasse… et on délace vite ses chaussures!

Le plaisir d’enchaîner les foulées, je l’ai finalement trouvé grâce à la clinique de course du mouvement HappyFitness, et à la lecture du livre What I Talk About When I Talk About Running, de Haruki Murakami. J’ai donc eu envie de mettre sur pied, en collaboration avec la fondatrice de la clinique, Chloé Rochette, Le p’tit guide pour profiter de l’automne sur ses deux jambes dans la bonne humeur.

Ralentir

Chloé le répète souvent: «Les débutants n’ont qu’une vitesse: trop vite.» La course à pied impose un stress au corps en lui demandant une foule d’adaptations physiologiques. En courant trèèès lentement, on accompagne ce corps et on lui donne le temps de lire les informations qu’on lui envoie.

Lacer ses chaussures trois fois

Quand on fait son entrée dans le monde de la course, on entend d’emblée parler de distance et de vitesse, mais c’est sur la constance qu’on devrait d’abord miser, même si ça semble moins sexy. Enfiler ses chaussures trois fois par semaine, ne serait-ce que pour cinq minutes, nous permet de bâtir peu à peu une nouvelle habitude, qu’on intègre plus naturellement. L’invitation de plus: le faire sans montre, sans données numériques, en ayant notre seul ressenti pour boussole.

Trouver sa motivation intrinsèque

Quand un geste nous apporte de la joie, on tend à le répéter. En associant la course non pas à des résultats esthétiques potentiels, mais au bonheur de passer du temps dehors à regarder les arbres et les golden retrievers, on en fait une alliée pour ancrer ses deux running shoes dans le moment présent.

Choisir la simplicité

La course a ceci de charmant: elle est peu coûteuse. À moins d’être usée jusqu’à la semelle, la paire de chaussures trouvée dans le garde-robe fera l’affaire pour débuter! Si l’habitude s’installe, une visite dans une boutique spécialisée sera de mise afin de choisir les bons souliers.

Chérir la solitude

Dans son livre, Haruki Murakami dit enchaîner les kilomètres pour passer du temps avec lui-même, sans ne devoir rien à personne. Ainsi, il devient l’observateur de ses pensées, tout en faisant le vide pour mieux faire le plein, ce qui agit comme un moteur vers la clarté et la créativité. Ça me plaît, cette idée!

ELLE Aime

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