La première fois que j’ai entendu parler de FaceGym, j’étais à Los Angeles pour le travail. Je séjournais au 1 Hotel West Hollywood et j’avais prévu un traitement Signature Sculpt au fameux studio de soins du visage adjacent à cet hôtel. En arrivant à mon rendez-vous, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Pendant les 45 minutes qui ont suivi, mon visage a eu droit à la séance d’entraînement de sa vie, tandis que je relaxais au son de Rihanna, de Lizzo et de Beyoncé, confortablement installée dans un fauteuil inclinable style chaise de dentiste. Conclusion: l’essayer, c’est l’adopter.

Mon «entraîneuse» m’a d’abord expliqué que notre visage comprend plus d’une quarantaine de muscles et qu’on peut, comme pour n’importe quelle autre partie de notre corps, travailler à les sculpter et à les raffermir. Au fil des exercices (qui font appel à des mouvements tels que le massage, les pincements, les contractions et les tapotements), j’ai commencé à ressentir une différence sur la moitié de mon visage qui était sollicitée. Déjà, pour ce qui est de la mâchoire, c’était le jour et la nuit: elle s’était complètement relâchée. Alléluia! Au milieu du traitement, je me suis regardée dans le miroir et j’ai vu que ma peau était plus ferme du côté travaillé que de l’autre côté. Incroyable! 

Conçus pour favoriser la production de collagène, stimuler la circulation sanguine et le système lymphatique, éliminer les tensions et optimiser le renouvellement cellulaire, les traitements non effractifs de FaceGym font appel à des produits et à des outils propres à la marque. J’ai vite compris pourquoi les adeptes ne peuvent plus s’en passer. Quand je suis ressortie de ce joli studio à aire ouverte, fraîche comme une rose, mon visage n’avait jamais paru aussi lumineux et «lifté». J’ai tout de suite voulu en apprendre davantage sur cette entreprise et sur sa fondatrice, Inge Theron, originaire d’Afrique du Sud et aujourd’hui établie à Londres. 

D’abord, il faut savoir qu’au moment de lancer FaceGym, Inge n’était pas étrangère à l’univers de la beauté. Le quotidien britannique Financial Times, où elle travaillait comme chroniqueuse, l’avait même surnommée «The Spa Junkie». Elle y était chargée d’essayer, incognito, tous les nouveaux traitements offerts dans les spas, puis à dire ce qu’elle en pensait dans sa chronique hebdomadaire. «J’ai voyagé partout dans le monde pendant six ans; alors, vous pouvez imaginer la quantité de choses que j’ai vues et expérimentées, me raconte Inge via Zoom. Je me suis ensuite lancée dans le design de spas et de centres médico-esthétiques, et tout ça a été le point d’ancrage de ce que je fais aujourd’hui: aborder la beauté, le bien-être, le visage et la peau sous un angle tout à fait inédit.»

À l’époque où Inge concevait des spas, elle dévorait tout ce qui avait trait à l’entraînement fonctionnel, à l’esthétique, à la nutrition et aux cosmétiques, et cultivait ainsi sa vision holistique du bien-être. «Je crois que c’est de là que m’est venue l’idée de FaceGym, confie-t-elle. Six ans à enchaîner soins du visage, spas, traitements, soins médico-esthétiques et plans détox, et à rencontrer les leaders de ce secteur, ç’a fini par faire émerger un concept dans mon esprit!», résume-t-elle. 

En même temps, Inge se soumettait aussi à de nombreux traitements effractifs pour le Financial Times, et testait les interventions de l’heure qui promettaient de renverser les effets du temps. C’est là que les choses ont commencé à se gâter. «J’ai réalisé qu’en fait, tout ça m’avait plutôt donné un sacré coup de vieux. Je ne m’en étais pas rendu compte pendant toutes les années où je voyais spécialiste après spécialiste et où ma confiance en moi s’effritait, parce qu’on pointait constamment mes défauts du doigt en disant: “Ah oui, on pourrait faire ci ou traiter ça”», se remémore-t-elle.

Le déclic s’est fait lors d’un voyage au Mexique, où Inge s’était rendue pour consulter le praticien psychospirituel Bobby Klein (malheureusement décédé l’an dernier), afin de rebâtir sa confiance en elle et, surtout, d’apprendre à vieillir avec sérénité. «Dans le cadre de ce travail sur moi-même, j’ai eu l’aide de guérisseurs incas. Ils ont dû procéder par massage pour éliminer les fils tenseurs, le botox et les agents de comblement qui avaient été appliqués à mon visage par le passé.» Grâce à ces massages et à des drainages lymphatiques quotidiens — environ trois heures par jour, matin et soir —, ainsi qu’à des manipulations musculaires et à des exercices faciaux qui agissaient un peu comme un entraînement de résistance, Inge a commencé à constater que son visage gagnait en définition et en tonus. Puis, pendant une expérience psychédélique avec l’ayahuasca, un breuvage hallucinogène, elle a vu les mots «visage» («face») et «gym» se superposer en boucle. Elle a d’abord été perplexe, mais l’idée a fait son chemin et, six mois plus tard, elle lançait FaceGym. 

«Une séance d’entraînement musculaire comprend un réchauffement, une séance de cardiosculpting et un temps de récupération», explique Inge à propos du concept de base de FaceGym. «Le réchauffement consiste à se servir des jointures pour masser le visage; en effet, mes recherches ont révélé que ce geste active la production de collagène, cette protéine tant convoitée qui est gage d’une belle peau. La portion cardio permet ensuite de désengorger le système lymphatique en éliminant les toxines et la rétention d’eau. Puis, on passe au sculpting, c’est-à-dire au massage des tissus profonds et à l’électrostimulation musculaire (EMS), et on termine par une période de relaxation.

Je tenais à ce que ça reste vraiment simple et authentique.» Depuis ses débuts, en 2014, la méthode FaceGym a conquis une vaste clientèle (dont des célébrités comme Sienna Miller, Priyanka Chopra Jonas, Stephanie Hsu, Kerry Washington, Melissa McCarthy et Suki Waterhouse). Elle est présente au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Australie, et un jour, espère-t-on, elle sera implantée au Canada. D’ici là, on peut tout de même commencer à profiter des bienfaits de cette méthode, car Inge a mis au point toute une gamme de produits et d’outils accessibles en ligne pour permettre de recréer l’expérience à la maison.

On l’aura deviné: la clé de bien des produits FaceGym est le collagène, soit parce qu’ils en contiennent, soit parce qu’ils en stimulent la production. Le produit le plus populaire, qu’Inge qualifie de «summum», est le Booster de collagène végétalien Active Blast. Il s’agit d’une gélule lyophilisée qu’on dissout dans la main avec quelques gouttes du Sérum Hydro-Bound avant de l’appliquer en suivant la méthode prescrite (chaque produit s’accompagne d’un code QR qu’on peut activer par balayage pour savoir comment l’appliquer et l’utiliser correctement). «Active Blast est notre meilleur vendeur sur le marché. Cet actif biotechnologique est 200 fois plus puissant que n’importe quel collagène marin contenu dans une crème. Il est très efficace parce qu’il est beaucoup mieux absorbé par la peau.»

Le Gel nettoyant Electro-Lite est un autre grand favori. « Pour nous, utiliser un bon nettoyant est primordial. Celui-ci regorge de minéraux ultrabénéfiques pour le microbiome de la peau. C’est une véritable révolution en matière d’exfoliation.» Inge raffole aussi de l’Essence-tonique Skin Changer, à appliquer avant le sérum et la crème hydratante. «Ce produit, à la fois essence et tonique, est vraiment efficace et ne décape pas la peau, précise-t-elle. C’est une solution superhydratante à base d’acide succinique, que je qualifie en ce moment de “licorne des acides”!»

Qu’on décide de faire l’expérience chez soi ou qu’on ait la chance de visiter un des studios de FaceGym, la peau de notre visage nous en sera reconnaissante. «Notre méthode est sécuritaire, scientifiquement et cliniquement éprouvée, mais ça n’en demeure pas moins une expérience vraiment plaisante, affirme Inge. Je pense que c’est ce qui rend notre offre unique.» Unique, oui, mais aussi un peu magique, car on ressort de cette séance de gym instantanément transformée pour le mieux. L’entraînement idéal, quoi!

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