1. On allège sa valise au nom de la planète

C’est logique : moins de bagage égale moins de fuel consommé par les transporteurs et moins d’émissions de gaz à effet de serre. Chez Transat, après de très savants calculs (non officiels), une source en est arrivé à la conclusion suivante : en allégeant sa valise d’un seul kilo, on réduit les émissions de CO2 d’autant (précisément 945 g) lors d’un vol Montréal-Paris (7,5 heures). Imaginons maintenant le résultat à l’échelle de tous les voyageurs de la planète si chacun réduisait son bazar de trois, cinq, voire 10 kilos…

La bonne idée : troquer sa grosse valise pour un bagage de cabine offrant une grande capacité de rangement comme le modèle CrewTM VersapackTM de Travelpro. Sa particularité : cinq modules de rangement interchangeables, selon nos besoins (l’un d’eux est déjà inclus). Non, on ne partira pas en voyage de ski avec cette valise, c’est clair, mais pour un séjour dans le Sud d’une semaine ou un voyage d’affaires de quatre, cinq jours, c’est tout bon! Psitt: pour réduire le contenu de sa trousse de beauté, vivement des produits multifonctionnels comme une mousse végane, qui sert de fond de teint-correcteur-anticernes: 1 Minute Face Perfector de Catrice, chez Pharmaprix,

2. On choisit l’inter-saison

Je serais malvenue de dire à celles qui rêvent de séjourner à Venise (ou à Barcelone, à Santorin, au Machu Picchu…) de ne pas y aller en raison du surtourisme qui sévit dans ces destinations! Mais je ne leur suggérerais certainement pas d’y poser leurs pénates hors saison: quelle tristesse… Oui, je sais, c’est alors moins cher, mais achetons-nous une économie ou une expérience de voyage? Qu’on se le dise: hors saison, la destination n’est souvent que l’ombre d’elle-même.

La bonne idée: visiter les destinations sur-fréquentées dans les quelques semaines qui précèdent ou suivent la haute saison. L’affluence est moindre, tout comme les tarifs d’hébergement, et les lieux sont déjà (ou encore) vivants.

3. On loge chez l’habitant

Quel est le poste de dépenses le plus important en voyage? L’hébergement, évidemment. En nous proposant des options à bons prix, Airbnb nous a littéralement ouvert les portes du monde. Toutefois, la formule connaît une telle popularité que certains quartiers de certaines villes sont carrément devenus des havres à touristes et s’en trouvent ainsi dénaturés. Comment faire alors pour se loger à bon compte tout en favorisant le développement durables des endroits où nous séjournons?

La bonne idée: dans les destinations très fréquentées, privilégier les bed & breakfast ou encore, les auberges d’un genre nouveau comme Generator, et recourir aux options d’Airbnb hors des sentiers battus. C’est un bon compromis, non?

4. On recherche la vraie authenticité!

« Vrai », « authentique », « autrement »… Depuis un bon moment déjà, l’industrie du tourisme invoque ces arguments pour nous vendre ses séjours. Mais qu’est-ce que c’est, au juste, l’authenticité? Est-ce vivre une « expérience locale » à Bali en compagnie d’un expatrié italien qui fait guide?!

La bonne idée: se documenter, aux bonnes sources, pour comprendre ce qu’on voit et faire de bons choix, ce qui m’amène au point suivant… (Pour répondre à la question ci-dessus, s’il vit à Bali depuis des années, je lui ferais sans doute confiance, mais je préfèrerais tout de même que ce soit un Balinais qui m’explique Bali…)

5. On renoue avec les guides de voyage

À l’étranger, la Toile est indispensable pour s’orienter, trouver un hébergement, dénicher LE resto du moment, ainsi que quantité de renseignements pratiques et actuels. Mais pour enrichir son séjour, un brin de contexte historique, social, politique et culturel ne nuit pas, qu’on obtient d’un bon vieux guide de voyage, rédigé par un auteur spécialiste de la destination.

La bonne idée: choisir autant que possible des guides disponibles en format numérique (pratique et pro-environnemental), rédigés par des auteurs d’ici, avec la sensibilité qui nous est propre. Bref, encourageons les nôtres, et ça commence par les Éditions Ulysse!