Quand la possibilité d’interviewer P.K. s’est présentée, la rédaction a sitôt statué que le mandat m’incomberait à moi, journaliste beauté ET passionnée de hockey (car oui, les deux attributs ne sont pas incompatibles). Et quel bonheur j’ai eu à rencontrer ce sympathique gaillard, à la générosité sans borne… tant avec les médias qu’avec les patients de l’Hôpital de Montréal pour enfants (en effet, il versera la somme de 10 millions de dollars à la fondation de l’hôpital au cours des sept prochaines années). Entretien en deux temps avec cet athlète au grand cœur: une période sur la mode et une autre sur le sport. Que le match commence!
P.K. et la mode
Son sens du style
«Je le dois à ma mère: il était impensable de sortir de la maison sans être bien mis! C’était, à ses yeux, une marque de respect envers soi et les autres. J’ai gardé ce réflexe en vieillissant. Mais maintenant que j’ai les moyens de travailler avec des stylistes, le résultat est, disons, plus élégant qu’à l’adolescence. (rires)»
Son credo mode
«Rester soi-même. La confiance et le confort doivent prendre le pas sur la tendance. Mieux vaut détourner certains codes de la mode, plutôt que de trop s’y coller et édulcorer sa personnalité. Pour moi, une garde-robe bien construite comporte des bases classiques (toujours bien coupées!), coordonnées à certains accents contemporains. C’est la clé de l’élégance et du style, en toutes occasions.»
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Sa saison préférée
«L’hiver! Non seulement pour jouer au hockey, mais aussi parce que je peux donner du punch à mon look en multipliant les accessoires (tuques, écharpes…).»
Les pièces maîtresses de sa garde-robe «Un complet couleur sarcelle, créé sur mesure par la mercerie montréalaise Sartorialto: je l’aime tant que je dois faire gaffe à ne pas l’enfiler trop souvent! Un jean cigarette griffé All Saints: il est hyper confortable et habille à merveille mes cuisses de hockeyeur. Et enfin, des pantalons et manteaux de la marque Mackage: ils sont à la fois branchés et faciles à porter.»
P.K. et le hockey
L’origine de son numéro 76
«Le 7 fait référence à l’année de mon repêchage dans la LNH, par les Canadiens de Montréal, en 2007. Et le 6, c’est le numéro que je portais chez les juniors, en Ontario.»
Est-il difficile de jouer à Montréal?
«Personne n’est plus sévère à mon endroit que je ne le suis moi-même. Je n’ai donc jamais ressenti de pression intenable de la part des fans montréalais. J’aime jouer ici et je m’y sens bien.»
Son point de vue sur le style vestimentaire de Marc Bergevin
«Rares sont les directeurs généraux, dans la LNH, qui ont autant de style que Berg. En même temps, ça ne m’étonne pas: il s’habille, comme moi, chez Sartorialto. Je le soupçonne d’ailleurs de me copier un peu… (rires)
Ses petites manies en matière d’habillement
«Je préfère la cravate au nœud papillon qui, à mon sens, ne devrait sortir du tiroir qu’à l’occasion d’un bal ou d’un mariage. Et quand je m’habille, je respecte un certain ordre: j’enfile mes pantalons d’abord, puis mes chaussures. Ça semble futile, mais c’est réfléchi. Autrement, quand on se penche pour attacher ses souliers, la chemise sort, le veston se froisse… C’est énervant! (rires)»
Son idole de tous les temps dans la LNH
«J’aurai toujours une admiration sans bornes pour Bobby Orr, qui a littéralement révolutionné le rôle des défenseurs et leur façon de jouer sur la glace. C’est grâce à son apport que je peux être le défenseur offensif que je suis aujourd’hui.»
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