1. Éviter les fausses «bonnes» affaires

Un Birkin, d’Hermès, graal des it-bags, à 1000 $? C’est probablement trop beau pour être un vrai… De fait, il n’est pas dans l’intérêt d’une boutique ou d’un site d’occasion de vendre un sac griffé largement sous sa valeur de revente sur le marché (de 4500 $ à plus de 66000 $ sur The RealReal). Et si ce prix attrayant peut motiver certaines personnes, on garde en tête que se faire prendre la main dans le (faux) sac à la douane peut nous faire écoper d’une amende salée. À moins d’être une experte, on délaisse donc Kijiji et eBay, ainsi que les boutiques en ligne peu sérieuses au profit de dépôts-ventes sûrs, qui ont une équipe de spécialistes solides capable de détecter les contrefaçons.

2. Vérifier les preuves d’authenticité

Si notre sac Vuitton a un certificat d’authenticité, c’est forcément un faux, car, tout comme Hermès, cette maison française n’en fournit pas, contrairement à Chanel, à Dior et à Gucci. Évidemment, il se peut que le certificat ait été perdu au fil des ans. Dans ce cas-là, on s’intéresse au marquage – le nom de la marque estampillé sur une étiquette ou à même le cuir ou le tissu–et au numéro de série. Sur un Kelly par exemple, la mention «Hermès Paris» indique que le sac a été réalisé avant 1971, tandis qu’un sac portant l’inscription «Hermès Paris Made in France», écrite sur trois lignes, a été fabriqué après. Une lettre, entourée d’un cercle à partir de 1971 ou d’un carré à partir de 1996, précise d’ailleurs l’année de confection. Notre sac datant des années 1990 n’en a pas? On se méfie.

3. Savoir lire le numéro de série

Il est difficile de comprendre ce fameux numéro lorsqu’on est néophyte, mais il existe quelques règles propres à chaque marque. Louis Vuitton, par exemple, a un numéro de série de type TH0214, dans lequel les lettres représentent le pays de fabrication (ici, la France), et les chiffres retracent le mois et l’année de sortie (0 et 2 pour février, et 1 et 4 pour 2014). De là, il est possible d’écumer le site de la marque et les rétrospectives des défilés pour voir si notre sac a bien été conçu à ce moment-là. Notre Chanel n’a pas de numéro de série? Pas de panique: avant l’an 2000, il était collé sur la doublure et pouvait donc facilement se perdre. Il comprend de six à huit chiffres et est maintenant inscrit sur une languette en cuir.

4. Faire attention aux détails

La qualité du cuir, de la quincaillerie et des coutures… Autant d’éléments qui distinguent un sac griffé d’une contrefaçon. La toile enduite d’un Louis Vuitton est ultrarésistante: on ne devrait donc pas y voir d’égratignures. Par ailleurs, les coutures sont faites en fil de coton, une matière qui ne brille pas, et il devrait y avoir le même nombre de points, bien proportionnés, sur chaque poignée. Enfin, sur un Birkin, le marquage – en feuille d’or jaune ou blanc – devrait rappeler la couleur des éléments en métal du sac, comme les pieds et le fermoir. Chaque marque de luxe comporte son lot de détails, qu’il est nécessaire d’apprivoiser. On a un doute? On se renseigne auprès d’un expert, on fait un tour sur Internet, qui recèle de bonnes astuces… ou on utilise Entrupy, une appli capable de détecter les contrefaçons.

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