La main de Dieu. «Une main gigantesque tenant un couple enlacé surgit d’un grand bloc en marbre. C’est à Michel-Ange que Rodin a emprunté l’approche du non finito, consistant à présenter une sculpture qui émerge d’une masse brute, non travaillée.»

Le masque d’Hanako, type E. «Tout en fragilité et en subtilité,
ce masque de la danseuse japonaise Hanako est sublime. On est au plus près du travail de l’artiste avec cet objet: Rodin modelait la terre, puis faisait sculpter ses œuvres par des praticiens. Il était fasciné par l’étude du mouvement, et donc par cette danseuse toute petite, acrobatique et robuste.»


Je suis belle. «Les deux personnages de ce plâtre ont été faits séparément, puis assemblés, un procédé cher à Rodin. La position de cet homme penché vers l’arrière et tenant dans ses bras une femme accroupie est impossible, mais une grande sensualité et un sentiment de fusion profonde émanent de cette sculpture.» (du 30 mai au 18 octobre, au Musée des beaux-arts de Montréal; mbam.qc.ca)  

À DÉCOUVRIR:
À voir: Saint Laurent, le film
3 questions à Pierre-Yves Cardinal
Oh, Lorde: rencontre avec l’artiste prodige