«Dense» et «intense» sont des mots qui collent à la peau de Catherine Major. La chanteuse et musicienne de 32 ans n’est pas de celles qui misent sur l’éclat d’un rouge à lèvres ou le doigté d’une styliste pour se faire un nom. Elle préfère de loin composer au piano des mélodies pour accompagner les textes que lui écrivent son amoureux, Moran, ou encore sa maman, Jacinthe Dompierre. «J’adore ma famille, les gens qui m’entourent. Travailler avec eux permet d’enjoliver le quotidien.»

«Je n’aime pas les choses légères. J’ai besoin de musiques et de textes qui ont de la matière, qui exigent qu’on s’y attarde pour en capter le sens.»

La demoiselle a l’étoffe des grandes dames de la chanson. De celles qui traversent le temps et les modes. Fait rarissime à une époque où les tubes se succèdent aussi rapidement que les statuts sur Facebook. Catherine préfère se mettre en danger, ne rien calculer. Preuve de sa dévotion artistique: elle s’est retrouvée sur scène à peine 12 jours avant la naissance de sa fille, Frédérique, et puis deux semaines seulement après son accouchement. «Je dois admettre que c’était un peu violent, de me retrouver là, le corps rompu…» Mais Catherine, dans sa carrière comme dans tout le reste, fait les choses à sa façon. Une artiste sans concession.

 

 

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