1. Quelle est votre définition de la beauté?

J’ai un faible pour les beautés naturelles. À mon avis, les personnes bien dans leur peau dégagent toujours quelque chose de plus beau. Je trouve d’ailleurs qu’il y a beaucoup de personnalités publiques qui incarnent cette beauté authentique, entre autres les comédiennes Andrée Lachapelle et Suzanne Clément, des femmes que j’admire. Car contrairement aux actrices d’ailleurs, les Québécoises ont une petite étincelle dans l’œil et cette aura non trafiquée. Même si les années passent, on les reconnaît toujours… et c’est tant mieux!

2. Quel est le meilleur conseil beauté qu’on vous ait donné?

À peu près toutes les étapes de ma routine de soins m’ont été inspirées par des maquilleurs ou des coiffeurs de plateau. Ces gens-là savent de quoi ils parlent et, parce qu’ils me côtoient, ils sont en mesure de me conseiller des trucs ou des produits qui conviennent parfaitement à mon type de cheveux ou de peau. Il m’arrive souvent d’acheter un soin qu’ils m’ont vanté et d’utiliser une de leurs techniques pour me maquiller ou me coiffer. Mais ce qu’ils m’ont surtout appris, c’est l’importance de bien me démaquiller tous les soirs, même après une éreintante journée de tournage. C’est essentiel pour avoir une peau saine et aussi pour mieux constater l’effet réel des crèmes qu’on utilise au quotidien.

3. Comment percevez-vous le vieillissement?

Pour le moment, à 41 ans, vieillir ne me pose aucun problème. D’ailleurs, une de mes amies comédiennes et moi formulons le même souhait à chacun de nos anniversaires: pouvoir vieillir à l’écran sans devoir masquer le passage des ans. Certaines trichent avec des injections ou des opérations et je ne les juge pas. Personnellement, je préfère les crèmes antirides. Et puis, c’est beau de voir une comédienne prendre de l’âge: son expérience et son vécu se lisent sur son visage et je trouve ça intéressant à regarder à l’écran. J’espère sincèrement que la guerre aux rides ne deviendra pas la norme ici, comme ça semble être devenu le cas aux États-Unis. Par chance, au Québec, on aime nos artistes au naturel… et à toutes les saisons de leur vie.

4. Quel petit luxe aimez-vous vous offrir?

J’adore me faire masser! Si je le pouvais, j’irais toutes les semaines. D’autant plus que j’ai trouvé un massothérapeute très efficace, qui connaît mes zones de tension et les délie à la perfection. J’aime aussi beaucoup me faire faire un soin facial chez l’esthéticienne, qui traite ma peau tout en massant mon visage. Car le massage, quel qu’il soit, me fait un bien fou.

5. Vous souvenez-vous du premier cosmétique que vous avez acheté?

À l’école secondaire, je me rappelle avoir suivi un petit cours de personnalité féminine. On y apprenait à se maquiller et à se coiffer, puis à la fin du cours en question, on participait à un défilé dans un centre commercial. C’est à cette époque-là que j’ai acheté mon premier produit de beauté. Et si mon souvenir est bon, j’ai investi mes sous dans un rouge à lèvres. Aujourd’hui, quand je ne suis pas en tournage, je me maquille très peu. Mais ma mère et moi avons cette même habitude: quand on manque d’éclat ou de pep, on applique aussitôt un peu de rouge à lèvres pour se requinquer.

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