Ses inspirations

Marie Saint Pierre a vécu pendant 27 ans à Habitat 67. C’est au sein même de l’immeuble qu’elle a décidé de lancer sa griffe. Dans ses créations, elle affirme même avoir été grandement influencée par l’architecture et l’ambiance de l’endroit. La démarche de la designer est inclusive: elle cherche toujours à voir la vie selon différents points de vue, ce qui lui évite de se «cantonner» à une seule perspective, à un seul angle. Enfin, elle est, de son propre aveu, une artiste avant tout. D’ailleurs, elle a été très proche du peintre québécois Jean-Paul Riopelle, décrivant leur amitié comme «la rencontre entre deux personnes qui se connaissaient déjà». Ce dernier a eu une grande influence sur la créatrice. Ainsi donc, tous ces précieux souvenirs qui ont jalonné la vie de Marie Saint Pierre constituent la base de sa démarche artistique.

Ses projets

Cette passion pour l’art l’a fort probablement influencée lorsqu’elle a choisi d’ouvrir une boutique dans le quartier émergent et très branché de Wynwood, à Miami. Selon Marie, cet endroit brille par son dynamisme et son esprit artistique. On comprend donc que la créatrice travaille activement à développer sa marque aux États-Unis. Son objectif? Créer des pièces qui seront durables tant du point de vue du design que de celui des matériaux. 

Sa vision

L’un des nombreux objectifs que s’est donnée Mme Saint Pierre au cours de sa carrière est d’adhérer à un mode de production écoresponsable. Selon elle, consommer intelligemment est primordial dans l’industrie de la mode.  Elle s’engage donc sur cette voie en optant pour des matières et des procédés de transformation éthiques. Laisser sa trace et perdurer au sein de ce milieu dominé par les tendances éphémères est risqué, certes, mais pour cette femme intègre, il s’agit d’un aspect non-négociable de sa démarche.