L’ABC de la voyageuse organisée

Quand on est toujours entre deux avions, la raison doit l’emporter sur la passion. Au moment de remplir sa trousse beauté, il ne faut donc jamais oublier de mettre la priorité sur l’aspect pratique d’un article, sa pertinence, sa polyvalence et sa légèreté.

1. Aspect pratique

Pour ne pas être embêtée par les vigiles affectés à la sécurité aérienne, on regroupe ses produits de beauté. Plutôt que de les enfouir pêle-mêle au fond de sa valise, on les glisse dans une trousse en plastique transparent. C’est écolo et ça nous évite de devoir tout transvider dans un sac jetable dès notre arrivée à l’aéroport. Mieux: quand la trousse en question est compartimentée, on gagne un temps fou, car tout le monde – agents de sécurité et nous – y voit plus clair.

2. Pertinence

Au diable le superflu: ce qui compte vraiment, c’est d’aller droit au but. Aux articles très tendance, on préfère donc les grands classiques pouvant servir à notre mise en beauté tant diurne que nocturne. On laisse ainsi derrière soi faux cils, ligneurs en gelée et masques capillaires au profit du bon vieux mascara, du crayon pour les yeux antidégâts et du simple revitalisant.

 

3. Polyvalence

Plus un article a de tours dans son sac, moins notre trousse paraît encombrée. On s’arme donc de produits dotés de plusieurs fonctions: un fard crème qui sert à colorer joues, paupières et lèvres, un nettoyant pour le corps et les cheveux, une crème à mains pouvant aussi tenir lieu d’hydratant corporel ou de lotion coiffante, ou encore un gloss transparent, utile pour illuminer sa bouche et les régions bombées de son visage autant que pour discipliner ses sourcils.

4. Légèreté

En plus d’observer la règle des 100 ml, à laquelle tout voyageur doit se plier sans quoi son bagage doit être enregistré, on se tient loin des contenants en verre (qu’un rien peut briser) et on fait le plein de primes beauté, ne serait-ce que pour avoir la possibilité de ne traîner que les versions «échantillons» de ses parfum, fixatif et shampooing préférés.

Quelques astuces de haute voltige

En cours de vol, il est aussi conseillé d’adopter quelques gestes ciblés. Pour empêcher nos paupières de gonfler quand on roupille, on les recouvre d’un loup en gelée. On garde à portée de main un soin mentholé ou camphré, qui sonne le glas des jambes lourdes même lorsqu’on l’applique par-dessus les collants. Et on s’arme d’un minibrumisateur d’eau thermale pour contrer la sécheresse ambiante et se requinquer à l’atterrissage.

 

CONSULTEZ NOTRE DOSSIER: Voyager tendance entre Montréal et Toronto