1. La réalisation dont tu es le plus fière.

Avoir fait mon chemin seule dans le milieu des médias. Et pouvoir me targuer, depuis plus d’une dizaine d’années, de toucher à tous les aspects du journalisme beauté (magazine, presse, télé, gestion d’une section, internet et médias sociaux).

2. Quand as-tu su que tu ferais le métier de journaliste?

J’ai commencé à parler à six mois et à marcher à… un an et demi! C’était écrit dans le ciel: j’avais des aptitudes en communication, mais bien moins en activité physique. Au primaire, quand on me demandait ce que j’allais devenir plus tard, je répondais: «avocate-chanteuse». Au secondaire, ça s’est vite précisé: j’excellais en rédaction et en exposés oraux. J’ai donc tout de suite voulu devenir journaliste ou chroniqueuse, et j’ai orienté mes études en ce sens dès le cégep. Si je n’avais pas réussi dans le milieu des médias, je serais devenue enseignante. J’aimerais même devenir professeure, plus tard, parallèlement à ma carrière de journaliste.

3. Ta tendance préférée (mode, beauté ou style de vie) cette saison?

J’aime le courant nude, qui nous incite à présenter notre minois sous son meilleur jour, sans trop appuyer sur le fard à paupières et le rouge à lèvres. Ça permet de rehausser nos attraits naturels, avec panache et sophistication. En plus, ce maquillage tout en discrétion nous oblige à peaufiner la qualité de notre épiderme, en démaquillant bien notre visage, en l’hydratant à fond et en le protégeant du soleil. C’est, à mon sens, un courant qui conscientise à l’importance de prendre soin de soi, et qui célèbre la beauté individuelle de chaque fille.

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4. Le conseil que tu donnerais à la jeune fille qui voudrait faire ton métier.

D’entrée de jeu, il faut être curieuse et allumée. On doit aiguiser sa plume en multipliant les différents mandats de rédaction (on écrit différemment pour un magazine, un journal ou un site web). Il faut mettre son ego de côté et prendre la critique de façon constructive: la réécriture nous permet de nous améliorer sans cesse. Et il faut entrer en contact avec un maximum de gens (dermatologues, coiffeurs, coloristes, maquilleurs, etc.) et surtout, entretenir sans cesse ce réseau de contacts. C’est à travers ces experts qu’on apprend les rouages de la beauté, qu’on reste toujours à la page et qu’on informe nos lectrices avec un maximum de sérieux.

5. Quelle est ta devise en affaires?

Il faut travailler de façon honnête et acharnée, et savoir se «mettre en danger» en laissant parfois tomber ses pantoufles et en sortant à l’occasion de sa zone de confort. C’est ainsi qu’on se surpasse et qu’on se découvre de nouveaux talents, de nouvelles passions. Je dirais même plus: cette façon de faire rend notre métier encore plus excitant! Quand on ose repousser nos limites, on se surprend agréablement, et on n’est ainsi pratiquement jamais blasée, déçue ni déprimée.

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