1. Quelle est la création dont vous êtes la plus fière? Le souk @ sat. Je suis fière d’avoir lancé cette idée parce qu’il s’agit d’un projet de cœur, pas d’une affaire d’argent. Ce projet rassemble et mélange toutes mes passions: pour la mode, la bouffe, la déco et, surtout, les artistes. Aujourd’hui, je suis très heureuse que cet incubateur de talents soit devenu un événement, un tremplin et une vitrine pour tout ce qui touche à la créativité et au design montréalais.

2. Quand avez-vous su que vous deviendriez styliste? Depuis que je suis toute petite, j’adore tout ce qui concerne la mode. J’ai étudié en design de mode parce que je pensais devenir designer. Mais après mes études, je me cherchais, sans trop savoir quoi faire. Quelqu’un m’a appelée pour être mannequin dans un shooting – c’était mon premier. Et lorsque j’ai vu un styliste entrer dans le studio avec des supports remplis de vêtements, j’ai aussitôt su que c’était ça que je voulais faire. Je me suis dit: «Oh my God, ça existe donc, ce métier-là?» Aujourd’hui, ça fait plus de 15 ans que je me consacre corps et âme à ce travail.

3. Quelle est votre tendance mode préférée ce printemps? J’adore la vague romantique (Chloé et Valentino en tête), avec sa palette de blancs et de tons sur tons. J’ai d’ailleurs orienté sur ce thème le stylisme d’un des reportages de ELLE QUÉBEC et ELLE CANADA (à paraître dans le numéro de juin 2015). Ce style qui mélange les matières (dentelle, guipure, broderie anglaise) et les franges (mon obsession) me plaît beaucoup.

4. Quel conseil donneriez-vous à un jeune – fille ou garçon – qui voudrait pratiquer votre métier? Je m’excuse d’utiliser une expression anglaise, mais elle résume parfaitement ma pensée: «Do something out of passion, not by envy.» Si on fait quelque chose avec passion, c’est certain qu’on va réussir. Une fois qu’on a trouvé sa force, il suffit de foncer et de donner son 100 %. On doit aussi accepter de travailler sept jours sur sept, surtout au début. Il faut apprendre à être flexible, polyvalent, et à saisir toutes les occasions possibles pour démarrer. Ça permet aussi de trouver sa voie. C’est à force de travailler, d’essayer différents styles et divers mandats qu’on finit par trouver ses forces, ses faiblesses et, ultimement, sa propre signature.

5. Quelle est votre devise en affaires? «Do what you love, and the rest will follow» (encore en anglais, désolée!). En gros, ça revient à dire que si on se donne à 100 %, on pourra faire tomber les barrières. Il faut croire en soi et surtout, surtout, ne jamais arrêter de progresser. Il ne faut jamais s’assoir sur ses lauriers. Une fois qu’on pense avoir trouvé une recette, il faut la faire évoluer. Et se renouveler, sans cesse.

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