C’est officiel, il n’y aura plus de fourrure animale dans les pages de tous les ELLE du monde. Ce jeudi 2 décembre, ELLE international – en collaboration avec The Human Society of the United States, Humane Society International et Creative for Change – a annoncé mettre fin à la promotion de la fourrure animale sur toutes ses plateformes : qu’il s’agisse des magazines papiers, des sites web, et même des réseaux sociaux. Une nouvelle norme qui s’applique aussi bien dans les parties éditoriales du journal, que sur les publicités inclus dans chaque numéro ELLE.

Une décision qui s’inscrit dans une démarche écologique, et qui souhaite faire bouger les lignes dans le monde des médias.

Un engagement significatif   

Valéria Bessolo Llopiz, directrice internationale de ELLE, explique vouloir « promouvoir une industrie de la mode plus humaine ». Elle déclare que l’utilisation de la fourrure animale n’est plus « en accord » avec les valeurs du magazine, et met un point d’honneur à « rejeter la cruauté envers les animaux ».

Avec cette décision, ELLE international devient un précurseur dans son domaine. Une démarche importante, et qui permet d’accroître la sensibilisation à des causes nobles telles que l’environnement et bien-être des animaux. Mais permet aussi, de soutenir la demande d’alternatives durables et innovantes.

Une charte signée par les 41 éditions du ELLE  

« Les 41 éditions de cette publication d’origine française se sont engagées à interdire ces contenus » a déclaré la directrice internationale lors d’une conférence organisée par le site d’information spécialisé « The Business of Fashion ».

Déjà appliquée dans 13 de ces éditions, dès le 1er janvier 2022, cette charte s’appliquera pour 20 autres d’entre elles. Pour les dernières, il faudra attendre 2023 pour les voir à leur tour s’aligner dans cet engagement. Une initiative positive et prometteuse, qui compte bien faire bouger les lignes.

Cet article est d’abord paru sur elle.fr.

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