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The Wilfrid Boutique Farmhouse
Comté du Prince-Édouard, en Ontario

On (re)découvre le village de Picton et ses environs en logeant au tout nouveau gîte The Wilfrid Boutique Farmhouse. Entièrement rénovée par son couple de propriétaires, cette ancienne ferme jouit à la fois d’un cadre bucolique, parfait pour s’évader, et d’un design digne d’un hôtel-boutique. Qu’on opte pour une balade dans la forêt avoisinante ou pour une visite des domaines viticoles, pas besoin de voiture. Mais au-delà de la beauté des lieux, ce havre de paix a plus d’un tour dans son sac! Feu de bois en plein air le soir, petit-déjeuner (inclus) préparé avec des produits bios et locaux, pains et muffins faits maison, œufs fraîchement pondus…

On continue? Les jeunes proprios du Wilfrid, Nancy Pavan et François Ellefsen, sont mordus de déco, et ça se voit. Chaque détail des trois chambres a été pensé avec soin: serviettes et literie en coton turc, wi-fi, comptoirs en bois, douches spacieuses… Qui plus est, «lors de la réservation, on remplit un questionnaire pour préciser quel genre d’oreillers et d’odeurs on préfère, si on est plutôt lève-tôt ou couche-tard. Bref, on vit un séjour ultrapersonnalisé qui combine l’intimité d’un hôtel et la convivialité d’un gîte. C’est très agréable!» confie Anne Cahsens, l’une des premières clientes enthousiastes du Wilfrid. On y va pour s’offrir une échappée belle trois étoiles en amoureux ou entre amies. thewilfrid.com 

 

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Hôtel Sacacomie
Saint-Alexis-des-Monts, en Mauricie

À l’hôtel Sacacomie, il n’y a pas de connexion possible au réseau wi-fi hors du hall de l’hôtel. Il n’y a pas non plus de télé dans les chambres. Ciel! Est-ce un couvent ou un centre de villégiature? C’est surtout un magnifique domaine, perché en surplomb de l’un des plus beaux lacs du Québec, auquel il a emprunté le nom — sagackomi, mot algonquin désignant un arbuste. Et pour décrocher, il n’y a pas mieux! Située aux abords de la réserve faunique Mastigouche, comptant une centaine de chambres, la propriété s’intègre à merveille dans son milieu forestier. On aime ses différents pavillons en pin blanc — érigés en pièce sur pièce, à la mode scandinave — qui s’étagent à flanc de montagne, et la longue passerelle qui les relie à la plage. En solo, en duo ou en famille, on y emprunte l’un des pédalos, kayaks ou canots mis à notre disposition pour sillonner le lac majestueux, ou on y parcourt l’un des sentiers pédestres pour explorer
la forêt. On peut aussi taquiner la truite, faire un tour d’hydravion, observer ours et castors en compagnie d’un guide ou encore ne rien faire d’autre que se dé-ten-dre en pleine nature, dans l’un des bassins extérieurs du Geos Spa. Vive le calme! sacacomie.com

 

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Auberge Saint-Antoine
Ville de Québec, dans la région de la Capitale-Nationale

Prendre la route un vendredi après-midi et longer champs et forêts pour se rendre dans la petite rue privée de l’Auberge Saint-Antoine, à Québec: voilà le prélude à une fin de semaine d’exception. Chargé d’histoire, cet établissement affilié à Relais & Châteaux, construit sur des ruines d’entrepôts datant du XVIIe siècle, surplombe magnifiquement le fleuve Saint-Laurent. L’hôtel de 84 chambres et de 11 suites nous promet un séjour romantique, lequel se partage entre farniente au spa et plaisirs gourmands, car le secret de l’auberge réside dans son restaurant gastronomique, le Panache. En effet, le chef Louis Pacquelin fait des merveilles avec les fruits, les légumes et les herbes aromatiques qui poussent grâce aux bons soins du maître-jardinier Alexandre Faille. Et le plus beau, c’est qu’on peut aller admirer les rangées de rhubarbe, de courgettes et d’aubergines qui s’étalent sur trois larges pans de terre, en plein cœur du potager de l’île d’Orléans. Du coup, on comprend mieux pourquoi le fruit de chaque récolte, issu de mois de travail, se fait chouchouter dans les cuisines du Panache. Puis, si, au milieu des champs, le chant d’un merle bleu nous rappelle que le plein air, ça creuse, on se donne rendez-vous au Panache mobile, le camion de rue de l’auberge, situé à l’entrée du vignoble Sainte-Pétronille. Au calme, face aux vignes et aux chutes de Montmorency, on commande une guédille au homard — la spécialité de l’endroit — en sirotant un verre de vin blanc, tout droit sorti des caves du domaine. Quelle délicieuse parenthèse! saint-antoine.com

 

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Manoir Maplewood
Waterloo, dans les Cantons-de-l’Est

Pendant deux ans et demi, Valérie Arseneau et son conjoint, Martin Bouchard, ont rénové et restauré avec amour une petite perle architecturale: le Manoir Maplewood. Ancienne demeure d’un riche magnat, cette auguste auberge du XIXe siècle compte désormais 10 chambres, toutes décorées et aménagées différemment, chacune disposant d’une literie impeccable, d’une salle de bains ultramoderne, d’une station iPod en forme de gramophone (!) et de petites touches de joliesse apportées çà et là. Cet hôtel particulier distille son charme dans les nuances d’albâtre, d’avoine et d’ivoire. Chaque pièce qui s’ouvre au rez-de-chaussée invite à la découverte, qu’il s’agisse des moulures soigneusement restaurées du salon, des moelleux canapés et de la salle à manger stylée, où déguster de savoureux plats du terroir. À l’extérieur, de vastes jardins apaisants, ombragés par des arbres altiers, côtoient piscine, bain à remous et sauna, prometteurs de bien-être. Le tout forme un cadre à la fois chic et romantique pour décrocher et se la (rou)couler douce, au gré des saisons et de nos envies. manoirmaplewood.com

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