Voyages
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Paris: 10 classiques qu'il fait toujours bon retrouver
« Paris is always a good idea », lance Audrey Hepburn dans le film Sabrina. On ne peut qu’être d’accord!
par : Marie-Julie Gagnon- 04 juil. 2022
Marie-Julie Gagnon
Même si on adore dénicher de nouvelles adresses dans la Ville Lumière, nos pas nous portent inévitablement vers certains classiques, voire des clichés, qu’on prend plaisir à revisiter encore et encore, qu’il s’agisse d’un quartier, d’un jardin, d’un site historique, d’un café, d’un hôtel ou d’une pâtisserie. En voici quelques-uns.
Le Musée d’Orsay
Le bâtiment à lui seul vaut une visite. Érigée pour l’exposition universelle de 1900, l’ancienne gare a vu défiler les passagers de 1900 à 1939. Pendant la guerre, l’endroit a servi de centre d’expédition de colis aux prisonniers, puis comme centre d’accueil des prisonniers à la Libération. À partir de 1939, ses quais devenus trop courts la limite à desservir la banlieue. Inauguré le 1er décembre 1986, le musée d’Orsay présente des œuvres réalisées entre 1848 et 1914. Lors de la visite, l’audio-guide permet d’ailleurs de voir à quoi ressemblait l’endroit à l’aide de la réalité augmentée. Un musée qu’on ne se lasse pas de visiter !
Le Jardin des Tuileries
Entre le musée du Louvre et la place de la Concorde, le Jardin des Tuileries est l’un des endroits de prédilection pour observer les promeneurs. Parisiens et touristes s’y côtoient entre les statues de Rodin et Giacometti. De quoi tient-il son nom ? « Des fabriques de tuiles qui se tenaient à l’endroit où la reine Catherine de Médicis a fait édifier le palais des Tuileries en 1564, aujourd’hui disparu », résume le site officiel de l’Office de Tourisme et des Congrès de Paris. Créé en 1664 par nul autre qu’André le Nôtre, célèbre jardinier du roi, le jardin à la française fait partie des incontournables. Au musée de l’Orangerie, au sud-ouest des Tuileries, se trouvent des œuvres de Monet. Des visites gratuites y sont proposées de mars à décembre. Avec ses manèges, la Fête des Tuileries ravit par ailleurs les familles de passage de juin à août. On en profite pour aller savourer un chocolat chaud chez Angelina, rue de Rivoli.
L’InterContinental Paris Le Grand et le Café de la Paix
Contrairement à la plupart des hôtels parisiens, le bâtiment érigé face à l’Opéra Garnier a la même fonction qu’au moment de son érection. « L’hôtel a été construit à la demande de Napoléon III en 1862 et inauguré par l’impératrice Eugénie, raconte Diane-Laure Dudoué, directrice des communications. À l’époque, c’était le plus grand hôtel d’Europe. Il y avait 800 chambres. C’était à l’époque des travaux du baron Haussmann. » Racheté par InterContinental, le Grand Hôtel accueille toujours les visiteurs dans une déco Second Empire. « Je pense que le Grand Hôtel est le Paris rêvé d’un étranger, poursuit Mme Dudoué. C’est une plongée dans le Second Empire. Nous avons des vues extraordinaires sur tout Paris, des lieux classés monuments historiques. » Le restaurant de l’établissement, le Café de la Paix continue d’être un lieu de rencontre privilégié. « Nous avons des plats iconiques que nous avions déjà au menu en 1862 : la soupe à l’oignon, le millefeuille… Des classiques de la gastronomie française. »
Les Galeries Lafayette
Qu’on soit féru de mode ou non, les Galeries Lafayette Paris Haussmann, à l’angle de la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée d’Antin restent incontournables. Fondé en 1893 par deux cousins alsaciens, Théophile Bader et Alphonse Kahn, la mercerie s’est muée en symbole de l’architecture de la Belle Époque au fil du temps. Ajoutée en 1912, sa coupole continue d’éblouir les visiteurs. On remarque aussi les balcons et les passerelles créés par Louis Majorelle. La terrasse sur le toit offre par ailleurs l’un des plus beaux points de vue pour voir le soleil se coucher sur la ville. Et la mode? En plus des grandes marques, on peut y faire une foule de trouvailles, y compris des vêtements de seconde main dans la section [Re]store.
L’Hôtel Napoléon et l’Avenues des Champs-Élysées
À deux pas des Champs-Élysées, dans le 8e arrondissement, cet hôtel indépendant cinq étoiles convient autant aux familles qu’aux couples. Résolument romantique, l’établissement de 39 chambres et 57 suites de style Empire a d’ailleurs vu le jour grâce à une histoire d’amour… « C’est un hôtel qui date de 1928, raconte Audrey Dupraz, directrice des ventes et du marketing. À l’origine, c’est l’histoire d’un riche entrepreneur d’origine russe venu à Paris pour affaires. Il n’en est jamais parti parce qu’il est tombé fou amoureux d’une Française qui était étudiante en lettre […] et il a décidé de lui offrir l’hôtel en cadeau de mariage. » Depuis plus de 90 ans plus tard, l’établissement appartient toujours à la famille. De la suite impériale, on voit la tour Eiffel et l’Arc de Triomphe. Détail à ne pas négliger : Ladurée Paris Champs Élysées se trouve très précisément à huit minutes de marche! On s’y rend bien sûr en chantant la célèbre chanson de Joe Dassin…
Le Marais et la Place des Vosges
Dans le 4e arrondissement, la Place des Vosges est un bon point de départ pour explorer Le Marais. L’été, on s’y pose entre deux visites pour admirer ce lieu chargé d’histoire… et les passants. C’est l’une des plus anciennes places de Paris! C’est ici que se trouve l’une des maisons de Victor Hugo, aujourd’hui un musée. On s’y arrête bien sûr pour découvrir l’univers de l’écrivain, teinté de ses pérégrinations, mais aussi pour admirer la vue imprenable qu’il avait. À ne pas manquer, dans le quartier : le musée Carnavalet, qui a rouvert ses portes en 2021 après d’importantes rénovations. Une bonne introduction à la ville puisqu’on s’y balade à travers les époques, de la Préhistoire à nos jours.
La Samaritaine
Entre la rue Rivoli et la Seine, tout près du Pont-Neuf, la Samaritaine a rouvert ses portes en juin 2021 après plus de cinq ans de travaux titanesques. Fermé depuis 2005, le grand magasin fondé en 1870 par Ernest Cognacq et Marie-Louise Jaÿ est aujourd’hui la propriété du Groupe LVMH. Pas de doute, avec ses décors Art Déco et Art Nouveau et les multiples rebondissements de son histoire, La Samaritaine est beaucoup plus qu’un endroit pour faire du lèche-vitrine!
Le Jardin du Luxembourg
Qu’on aille s’y réfugier pour déguster des macarons ou pour observer les enfants jouer avec les bateaux télécommandés, le Jardin du Luxembourg, en bordure de Saint-Germain-des-Prés et du quartier Latin, évoque pour plusieurs le Paris des artistes. Si la chanson de Joe Dassin (encore lui!) nous revient facilement en mémoire, on oublie que l’endroit était, à l’origine, le parc du palais du Luxembourg, commandé par Marie de Médicis en 1612. Inspiré du jardin florentin Boboli, le jardin compte une partie à la française et l’autre à l’anglaise. Cent-six statues sont disséminées à travers le parc, dont la spectaculaire fontaine Médicis. On y trouve une roseraie, un rucher et des serres avec une collection d’orchidées. De nombreuses activités s’y déroulent régulièrement, autant pour les adultes que les enfants.
Les bouillons
Mettons tout de suite quelque chose au clair : on ne se rend pas dans un bouillon pour la gastronomie, mais pour son histoire. Pensés pour les travailleurs, qui pouvaient y manger à faible coût, les bouillons restent encore très abordables. Il faut toutefois savoir que les convives sont placés au hasard des sièges vacants, ce qui signifie qu’on se retrouve attablés avec de parfaits inconnus. Libre à nous d’entamer la conversation ou de garder les yeux sur le décor! Car rien que pour ce détail, il faut vivre l’expérience au moins une fois.
Des trois adresses testées par l’autrice de ces lignes, Bouillon Julien, dans le 10e arrondissement, est sans doute celui la plus spectaculaire : impossible de ne pas s’émerveiller devant les « femmes-fleurs » du maître verrier Louis Trezel, fortement inspiré par l’iconographie du légendaire Alfons Mucha, le bar en acajou de Cuba recouvert d’étain signé Louis Marjorelle… Rénové en 2018, l’endroit inauguré en 1906 a gardé l’esprit Art Nouveau qui a fait sa notoriété.
Ouvert depuis 1896, Bouillon Chartier se définit comme « l’unique et authentique bouillon parisien ». En plus de la Gare de l’Est, l’établissement compte deux adresses, Grands Boulevards et Montparnasse. On s’y rend pour le ballet des serveurs qui vont d’une table à l’autre, pour l’âme des lieux et pour les petits prix.
Macarons, éclairs et autres choux à la crème
Les macarons, c’est presque une religion. Pierre Hermé ou Ladurée? Chacun choisit son camp… et ses saveurs. On craque pour l’audace de Pierre Hermé et ses collections inspirées, mais aussi goûter les autres créations du chef pâtissier-chocolatier français. Côté éclairs, on peut pencher pour l’une des succursales de L’éclair de génie, La Maison du chocolat, Le Grand café Fauchon ou même le chocolatier Jean-Paul Hévin. Plutôt «choux»? On aime bien Popelini, qui compte maintenant cinq adresses. S’arrêter à Paris sans céder à sa gourmandise? Scandale!
Notre journaliste était l’invitée d’Atout France, de l’Hôtel Napoléon et d’InterContinental Paris. Merci Visit Paris Region.
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