On l’estime, on l’envie. C’est une divinité du septième art. N’importe qui se serait contenté de ce sommet, sauf elle. La star a donc décidé de s’initier à la danse. Avec le chorégraphe britannique Akram Khan, elle nous offre un duo sur l’amour, In-I.

Oser aimer, oser jouer, oser danser… Votre spectacle, comme votre parcours artistique tout entier, respire l’audace. Pourquoi faut-il oser?
La vie nous est donnée, mais je crois qu’on peut aussi se donner la vie, devenir le créateur de soi-même. Oser, c’est également transgresser, c’est ne pas avoir peur du jugement, c’est sortir de nos habitudes, c’est refuser de s’enliser dans un confort qui nous endort. Aujourd’hui je suis très active, mais j’aimerai aussi un jour oser m’arrêter…

Il faut beaucoup d’humilité pour apprivoiser un art qui nous est étranger alors qu’on se trouve au faîte du sien. Comment expliquer cette décision?
J’aime les folies, les idées sans retour possible, celles qui nous emmènent on ne sait où. Un chemin déjà tracé n’est pas amusant. Je prends plaisir à découvrir un terrain nouveau au fur et à mesure que j’y marche. Et comme je suis une chercheuse de l’âme dans mon métier d’actrice, j’avais envie de rencontrer mon corps à travers le mouvement, de voir ce qui s’y cachait.

Est-ce que la danse ajoutera une nouvelle dimension à votre jeu?
Égoïstement, je pense plus à ma vie qu’à mon travail d’actrice, car à l’arrivée, ce qui compte, c’est qui on est! Alors je peux vous dire que, oui, j’éprouve un plaisir fou à sentir que mon corps est vivant, et que, oui, c’est possible d’avoir des rêves! (Du 6 au 17 janvier au Centre Pierre-Péladeau; info: Danse Danse) SOPHIE POULIOT

Photo: Marianne Rosenstiehl

 

QUESTIONS À RACHELLE LEFEVRE

L’adaptation de Twilight, premier tome des bestsellers écrits par Stephenie Meyer, a connu un succès foudroyant au box office. Parmi les vampires qui peuplent sur écran cet univers fantastique, on retrouve Rachelle Lefevre, une Montréalaise de 29 ans, déjà remarquée entre autres dans la série Boston Legal. Jointe par téléphone à Los Angeles, où elle vit depuis 2004, la jeune actrice rieuse et chaleureuse nous a confié ses impressions.

Est-ce que Montréal vous manque?
Oh oui! La nourriture, les premiers rayons de soleil après l’hiver, les terrasses sur Prince- Arthur, le Vieux-Montréal… j’y reviens chaque fois que je le peux.

Parlez-nous de Twilight.
Honnêtement, je ne connaissais pas les romans avant de décrocher le rôle. Mais dès que je les ai lus, je suis devenue accro. Puis, j’ai découvert le culte qu’on leur voue sur Internet. Faire partie d’un film attendu avec autant d’impatience par les fans, c’est très excitant.

Comment vous êtes-vous préparée au rôle de Victoria?
C’est une fille très agile, très féline, ce que je ne suis pas naturellement (rires). Pour réussir mes cascades et être gracieuse, j’ai regardé des vidéos de chats, de tigres et de lions sur YouTube.

Quels sont vos projets?
Je viens de finir le tournage de la série Swingtown, ainsi que deux téléfilms dont The Summit, pour CTV. J’essaie de faire un projet canadien par année, ça me tient vraiment à coeur. HÉLÈNE FARADJI

Photo: Summit Entertainment