Comment êtes-vous entré en contact avec la photographie?

Mon père travaillait pour Kodak, alors on peut dire que j’ai ça dans le sang. De plus, j’ai toujours été doué pour les arts. Toutefois, je n’ai commencé à m’intéresser sérieusement à la photo que vers 17 ans.

Vous rappelez-vous vos premiers clichés?

Je les ai pris au camp scout. J’y photographiais la nature, les couchers de soleil, ce genre de choses… Je m’étais aussi amusé à prendre des photos plus conceptuelles de deux camarades qui partageaient ma cabane, de véritables célébrités au camp! Sur ces photos, l’un d’eux porte un peignoir et fume la pipe, avec une attitude suave. L’autre, clownesque, tombe de son lit en dormant. Ça me fait rire de revoir ces images aujourd’hui.

Quelle est la première vedette qui a posé pour vous?

C’est le chanteur du groupe Midnight Oil [Peter Garrett]. Ç’a été une expérience enrichissante: j’ai fait tout ce qu’il ne fallait pas! Disons que j’ai appris de mes erreurs. Je croyais qu’il me proposerait des idées. Évidemment, ça n’a pas été le cas, car les stars s’attendent plutôt à ce que le photographe les dirige. Les photos étaient affreuses! (rires)

D’où provient votre intérêt pour les célébrités?

De ma jeunesse. À l’époque, j’étais un obsédé de la musique et du cinéma. J’étais fou de Kiss, de Queen, de Star Wars… Aujourd’hui, je photographie de plus en plus de gens ordinaires. J’ai notamment fait une série de photos composée de 20 individus qui portent les mêmes prénom et patronyme que moi. J’ai aussi eu l’idée de photographier des personnes qui étaient célèbres quand j’étais adolescent et qui ne le sont plus aujourd’hui.

Quelles stars rêvez-vous encore d’immortaliser?

Mon Dieu, il y en a tellement! J’adorerais photographier Madonna. C’est une fabuleuse icône. Et Paul Giamatti. À mon avis, c’est un des meilleurs acteurs de notre époque.

À DÉCOUVRIR:
Expo: les stars sous l’objectif de Chris Buck
Ricardo Trogi passe aux aveux
Stromae, l’artiste qui continue à nous faire danser