Le temps est venu de nous offrir un Noël haut en couleur, joyeusement délinquant. La sobriété, la petite nappe blanche bon chic, bon genre, décorée classiquement d’or et d’argent, ce sera pour une autre année. Cette année, Noël doit être rutilant, rouge comme les lèvres d’une vamp, comme un excellent bourgogne ou comme les joues des enfants qui jouent dehors.

Car, pour un décor de fête, rien n’est plus joli que des nappes de différents tons chauds de rouge, superposées. Celles qui sont plus patientes (et plus talentueuses) peuvent s’inspirer des créations bigarrées de la griffe québécoise Myco Anna et coudre en courtepointe différents tissus colorés. Pour une touche féminine et festive, il suffit d’enrouler des perles multicolores autour des chandeliers et des verres.

 

On le sable!

 

Mais plus que la table et la couleur de la nappe, ce qui compte à Noël, c’est ce qu’on y dépose. Le Calixte Brut rosé peut servir d’excellente entrée en matière. Ce savoureux crémant d’Alsace, élaboré avec du pinot noir, est idéal à l’apéritif car il n’est pas trop sucré. Avec ses parfums de cerise et de framboise, sa belle robe rose, son goût franc, il peut aussi accompagner des mets asiatiques épicés (21,40 $).

 

 

 Pour festoyer, on peut également adopter le vin mousseux Pinot Grigio Voga, d’Italie. Ses arômes de fleurs et son goût d’agrumes séduisent, même si ses bulles s’évanouissent très rapidement.Quant à sa superbe bouteille réutilisable, elle fera assurément de l’effet. Ce vin convient particulièrement aux fruits de mer et aux bouchées apéritives (24,30 $).

 

 

 

 

 

Côté champagne, le Paul Goerg Brut est un de mes préférés; de plus, c’est un des moins chers sur le marché (52,50 $), ce qui ne gâche rien. J’en ouvre religieusement une bouteille quand vient le temps de célébrer un anniversaire, pour la sortie d’un roman, et à Noël, bien sûr. Il est équilibré, il est à la fois vif et onctueux, d’une belle attaque, et pourtant tendre avec ses goûts d’orange confite et de brioche. Vraiment délectable!

 

Photos: Jurgar Istockphoto (boules de Noël); Studio André Doyon (Paul Goerg et Calixte Brut) 

 

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Des bulles chocolatées

 

Contrairement aux idées reçues, le champagne n’est pas le meilleur ami du chocolat noir; il s’accorde toutefois à merveille avec le chocolat blanc qu’on trouve dans les cookies choco-macadémia, la panna cotta aux framboises et le gâteau pour les filles du fantastique Les basiques chocolat (Marabout, coll. Mon cours de cuisine). Chacune des recettes est expliquée étape par étape, avec photos à l’appui. Même les «choconouilles» devraient réussir tous les gâteaux, à moins qu’elles en changent les ingrédients ou les oublient au four.

 

On ne vantera jamais assez les mérites des livres de cette collection. Ces ouvrages qui contiennent chacun 80 recettes sont des gages de repas réussis. Plongez dans Les basiques orientaux ou Les basiques d’Asie, et vous verrez que le couscous, les pastillas, les rouleaux de printemps, les dimsums et le poulet yakitori n’auront bientôt plus de secret pour vous.

Une recommandation pour les lendemains de réveillon un peu trop riche en alcool et en gourmandises: la soupe au poulet et aux vermicelles. Elle fait merveille contre le mal de crâne après une nuit échevelée.

 

Soupe lendemain de veille

Quand j’habitais dans le quartier chinois à Paris, les restaurants étaient généralement pris d’assaut le 26 décembre et le 2 janvier par tous ceux qui avaient abusé du foie gras la veille et avaient envie d’une cuisine un peu plus légère. J’étais de ceux et celles qui faisaient la queue devant Hawaï, un bouiboui du 13e arrondissement où, paraît-il, Isabelle Adjani s’attable parfois. J’y commandais à coup sûr une phó, une réconfortante soupe tonkinoise. De retour à Montréal, j’ai appris à me concocter une version express de ce remède aux joyeuses libations.

 

 

 

Il est en principe préférable de faire un sublime bouillon maison, mais il m’arrive parfois d’avoir envie d’un plat préparé en cinq petites minutes. Je ne vous donnerai pas de quantités précises car je la cuisine selonl’inspiration du moment.

 

 

 

 

 

 

 

Phó (pour 1 personne)
Pâtes de riz
1 1/2 t d’eau
1 grosse c. à soupe d’épices ou 1 cube de bouillon pour phó (dans les épiceries asiatiques)
Tranches de boeuf très fines (celles pour la fondue chinoise font très bien l’affaire)
1 c. à soupe de jus de lime ou de citron
Fines herbes au goût (coriandre,
basilic, menthe…)
Germes de soya

Faire cuire les pâtes, les égoutter et les réserver dans un bol. Faire chauffer l’eau. Y ajouter les épices pour phó, puis y plonger la viande
quelques secondes, suivie des pâtes. Aromatiser avec le jus de lime et les
herbes fraîches. Ajouter les germes de soya.

 

Photos: Brian Weed Istockphoto.com (soupe); Studio André Doyon (bouillons pour soupe) 

 

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Liste au Père Noël

Vous avez envie d’emballer une surprise pour votre gourmet préféré mais êtes en panne d’idées? En voici quatre tout à fait succulentes:

• Les splendides et délectables bols en chocolat de Daniel Gendron ont de quoi éblouir tous les convives. À mille lieues des tristes coupelles en chocolat industriel, ces bols à garnir de fruits, de bonbons ou de petits gâteaux sont marbrés comme de la porcelaine et si mignons qu’il est difficile de les entamer.

• Les divines crèmes de vinaigre balsamique Tondo, importées de Modène, ont tout le parfum des vinaigres balsamiques mais une douceur, un côté moelleux, suave, qui me poussent à en mettre sur presque tout.

• Autre coup de coeur: les sels de la Casina Rossa, notamment ceux au fenouil, au safran ou aux truffes. Leur texture est parfaite, et l’équilibre entre le sel, les fleurs, les herbes et les légumes broyés est à ravir.

• Et comme en janvier on se sent tous un brin coupables de nos excès de bonne chère, n’importe quel gourmet le moindrement empâté appréciera l’huile Oh!live, de Terra Creta, dont la bouteille est munie d’un vaporisateur. Un pschitt équivaut à une calorie. Le jet très fin arrose bien les feuilles de laitue. Et on constate qu’on en a besoin de moins qu’on le pensait pour que ce soit bon!

 

 

Visite surprise!

Après les mille et un copieux repas qui précèdent le réveillon et qui lui succèdent, on a souvent le désir de se tenir loin, très loin, de la cuisine.

Et c’est généralement à ce moment-là que des amis débarquent pour manger. Les tapenades de la maison O Olive Oil sont alors fort pratiques pour cuisiner, quand on n’a plus du tout envie de s’y mettre.

On choisit d’abord une des trois tapenades suivantes – Citron Meyer, picholines et vinaigre de champagne; Orange sanguine, kalamatas et câpres; ou Jalapeño, lime et tomates séchées. On la dépose dans une casserole (prévoir 1 1/2 c. à soupe par convive), on fait chauffer quelques minutes et on verse sur des pâtes cuites. On garnit le tout de morceaux de mozzarella et de lamelles de prosciutto, et le tour est joué!

 

Photos: Studio André Doyon (bols en chocolat) 

 

Vous cherchez des idées pour cuisiner des plats de Noël? Vous ne savez pas comment vous coiffer pour le réveillon? Vous trouverez toute l’inspiration dont vous avez besoin dans le dossier spécial des Fêtes de Moka Sofa.