Les chefs québécois à connaître: Normand Laprise

Ses restaurants: Toqué! et Brasserie T!

Son parcours: En 1993, Normand Laprise ouvre Toqué!, avec son associée Christine Lamarche. Le restaurant, alors situé alors sur la rue Saint-Denis, connaît un succès considérable, qui lui permet de déménager dans le Quartier International en 2004. S’ensuit une accréditation Relais & Châteaux, qui marque l’excellence de l’établissement.

Distinctions: Classé premier parmi les 100 meilleurs restaurants au Canada en 2016 et en 2015, le Toqué!, fait rayonner Montréal sur la scène culinaire mondiale. L’établissement et sa cuisine de terroir, encensés par les critiques, ont d’ailleurs valu à Normand Laprise d’être nommé en 2016 «Cuisinier de l’année» par le Gault & Millau Montréal, véritable bible gastronomique pour tout foodie qui se respecte.

 

chef Normand Laprise

Le chef Normand Laprise / crédit: instagram @lesgrandestablesdumonde

 

Les chefs québécois à connaître: Martin Picard

Ses restaurants: Au Pied de Cochon et Cabane à Sucre Au Pied de Cochon.

Son parcours: Après une formation à l’ITHQ, le très réputé Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, Martin Picard suit son mentor Normand Laprise au Citrus, puis au Toqué! En 2001, le chef fait le pari d’ouvrir son propre restaurant, Au Pied de Cochon, dans le Plateau-Mont-Royal. La spécialité de l’endroit? Le foie gras, qui garnit aussi la célèbre poutine du restaurant.

Distinctions: Cette année, la Cabane à Sucre arrive en 32e position des 100 meilleurs restaurants au Canada, tandis qu’Au Pied de Cochon se hisse à la 34e place.

 

Au Pied de Cochon

La célèbre poutine au fois gras, d’Au Pied de Cochon / crédit: instagram @foiegraschronicles

 

Les chefs québécois à connaître: Jérôme Ferrer

Ses restaurants: Europea, Jerry Ferrer, Birks Café et Beaver Hall.

Son parcours: En 2002, le chef Jérôme Ferrer, qui vient de quitter la France pour venir s’installer à Montréal, ouvre Europea. Le restaurant français, ultracréatif, se crée une réputation hors pair. Sur sa lancée, Jérôme Ferrer lance d’autres établissements – brasseries, services de traiteurs et cafés – qui placent Europea en chef de file d’un empire gastronomique.

Distinctions: Depuis sa création, Europea a obtenu de nombreux prix, notamment le sceau des Grandes Tables du Monde, qui regroupe 170 restaurants à travers les cinq continents.

 

Europea

Europea / crédit: instagram @jeromeferrer

 

Les chefs québécois à connaître: David McMillan et Frédéric Morin

Leurs restaurants: Joe Beef, Le Vin Papillon et Liverpool House.

Leur parcours: Lorsque les deux cuisiniers travaillaient au restaurant Globe (aujourd’hui fermé), Fred Morin était sous-chef ; David McMillan, son boss. Aujourd’hui, l’élève a dépassé le maître: le premier dirige la cuisine, tandis que le second supervise la salle.

Distinctions: En 2015, Joe Beef a réussi l’impossible: se hisser à la 81e place du très convoité palmarès World’s 50 Best Restaurants, de S.Pellegrino & Acqua Panna, en compagnie des meilleurs restaurants au monde! Bien qu’absent du classement cette année, l’établissement de David McMillan et de Frédéric Morin a gardé cette aura de prestige. D’ailleurs, Joe Beef arrive en quatrième position parmi les 100 meilleurs restaurants au Canada, soit le second Québécois sur la liste.

 

Joe Beef

Joe Beef / crédit: instagram @timgolem

 

Les chefs québécois à connaître: Antonio Park

Ses restaurants: Park, Lavanderia et le service de traiteur Trout Lake.

Son parcours: Le chef d’origine coréenne, Antonio Park, a passé son enfance en Argentine, avant de déménager au Canada avec sa famille, à l’âge de 15 ans. Des années plus tard, Antonio Park part au Japon pour apprendre les techniques culinaires du pays. De retour à Montréal, il ouvre Park, un restaurant de sushi d’une créativité hors pair, puis Lavanderia, qui met à l’honneur la cuisine argentine de son enfance.

Distinction: Park se hisse au 19e rang des 100 meilleurs restaurants au Canada en 2016, soit le quatrième Québécois au palmarès!

 

Antonio Park

Antonio Park / crédit: instagram @chefantoniopark

 

Les chefs québécois à connaître: Antonin Mousseau-Rivard

Son restaurant: Le Mousso.

Son parcours: Arrêter l’école à 16 ans n’empêche pas un parcours professionnel florissant: Antonin Mousseau-Rivard en est la preuve vivante! Après avoir notamment travaillé au Frites Alors!, le futur chef autodidacte se fait repérer et obtient une place au restaurant du MAC, Le Contemporain. Trois mois après, il en devient le chef, et un an plus tard, il rachète l’établissement. Seulement, un restaurant de musée reste ce qu’il est, et la liberté de création y a ses limites. En 2015, Antonin Mousseau-Rivard ouvre son propre resto, Le Mousso, dans le Village, qui lui permet de donner libre cours à son imagination.

Distinction: Estampillé «Très grande table» par le Gault & Millau Montréal, Le Mousso est le seul restaurant, avec Toqué!, à avoir atteint la plus haute place du podium.

 

Le Mousso

Le Mousso / crédit: instagram @lemousso

 

Les chefs québécois à connaître: Marie-Fleur St-Pierre

Ses restaurants: Tapéo et Mesón.

Son parcours: Après une formation à l’ITHQ, Marie-Fleur St-Pierre fait ses classes au Café Ferreira, puis au Toqué!, au Caprices de Nicolas (aujourd’hui fermé) et au Barracca. Ce dernier établissement lui donne le goût des tapas, petits plats à partager qu’elle retrouve une fois nommée chef au Tapéo. En 2014, elle décide d’ouvrir Mesón, un bistrot ibérique, avec Sébastien Muniz et Victor Afonso, propriétaires du premier resto. Le succès est au rendez-vous!

Distinctions: Marie-Fleur St-Pierre semble ne jamais s’arrêter: en plus de diriger d’une main de maître ces restaurants, la chef a écrit deux livres de cuisine et signe un blogue culinaire!

 

Marie-Fleur St-Pierre

Marie-Fleur St-Pierre / crédit: instagram @restaurantinter

 

Les chefs québécois à connaître: François Nadon

Ses restaurants: Bouillon Bilk et Cadet.

Son parcours: Après une formation culinaire, François Nadon rentre en cuisine du Tartuffe, puis du Club des Pins et enfin de feu Brontë, où il restera cinq ans sous la supervision des chefs – et cousins – Mercuri (à qui l’on doit le Mercuri et le Serpent). Après un court passage à l’Hôtel Saint-James, François Nadon fait ses valises et parcourt l’Asie pendant quatre mois. De là des influences culinaires exotiques qui saupoudrent aujourd’hui les plats de Bouillon Bilk. De retour à Montréal, le chef travaille quelque temps au Globe, avant d’ouvrir son premier restaurant en 2011 avec Mélanie Blanchette, une ancienne de chez Leméac. Récemment, les deux acolytes ont lancé Cadet, plus convivial, pour répondre à la demande des trop nombreux clients.

Distinction: Étoile montante de la scène montréalaise, François Nadon a obtenu ses lettres de noblesses grâce à Bouillon Bilk. Le restaurant est arrivé cette année à la 20e place des 100 meilleurs restaurants canadiens, soit le cinquième établissement québécois sur la liste!

 

Bouillon Bilk

Bouillon Bilk / crédit: instagram @restaurantinter

 

Les chefs québécois à connaître: Derek Dammann

Son restaurant: Maison Publique.

Son parcours: En voyage à Londres, le chef originaire de Vancouver teste le restaurant Fifteen, du célèbre toqué Jamie Oliver, et apprend que l’établissement recrute. Après deux jours d’essai, Derek Dammann est engagé! Il y restera quatre ans, avant que son visa n’expire. De retour au Canada, le chef choisit Montréal comme ville d’accueil et se fait embaucher au service de traiteur du club de sport Mansfield, avant de devenir chef au restaurant DNA. En 2012, ce dernier ferme ses portes et Derek Dammann décide d’ouvrir son propre établissement. Il demande de l’aide à Jamie Oliver, avec qui il continuait de collaborer – notamment pour le service de traiteur des Oscars et le 40e anniversaire de Brad Pitt (!) –, et ouvre le gastro-pub anglais Maison Publique.

Distinction: L’établissement du Plateau-Mont-Royal arrive à la 21e place (ou en 6e position au Québec) des 100 meilleurs restaurants canadiens de l’année!

 

Maison Publique

Maison Publique / crédit: instagram @stell_art

 

Les chefs québécois à connaître: Charles-Antoine Crête

Ses restaurants: Montréal Plaza et Majestique.

Son parcours: Renvoyé de l’ITHQ, Charles-Antoine Crête trouve une place au Toqué!, avant de parcourir le monde et de travailler notamment au célèbre El Bulli. En 2004, le Québécois retourne au restaurant de Normand Laprise, comme chef de cuisine, puis ouvre avec celui-ci la Brasserie T! En 2013, il quitte son mentor et lance un an plus tard Le Majestique, dans le boulevard Saint-Laurent. En 2015, Charles-Antoine Crête ouvre un second resto, le Montréal Plaza, à la Plaza Saint-Hubert.

Distinction: Après un an de service seulement, le Montréal Plaza réussit à obtenir la 31e place des 100 meilleures tables au Canada (soit le 10e établissement québécois sur la liste). Pas mal!

 

Montréal Plaza

Montréal Plaza / crédit: instagram @melboudreau

 

À DÉCOUVRIR:
L’adresse de la semaine: Lavanderia, le restaurant d’Antonio Park dans Westmount
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