Tori Amos lance ces jours-ci Night of Hunters, son premier album pour le label Deutsche Grammophon. Avec cette collection de chansons inspirées par des morceaux de musique classique des 400 dernières années, la chanteuse s’inscrit dans le club sélect des artistes pop qui ont eu l’honneur de collaborer avec la mythique maison de disques d’origine allemande… pour le meilleur et pour le pire. Voici trois exemples de ces collaborations.

 

sting-labyrinth-150.jpg1. Sting

Sur Songs from the Labyrinth, l’ex-chanteur de The Police a tenté de remettre le luth au goût du jour en proposant des interprétations personnelles de pièces du répertoire de John Dowland (1563-1626). À la stupéfaction générale, ses efforts lui ont mérité une nomination aux Classic Brit Awards, irritant ainsi les amateurs de musique classique. Ses fans, eux, préfèreront réécouter The Dream of the Blue Turtles.

 

 

mccarntey-eccecormeum-150.jpg2. Paul McCartney

Bien qu’autodidacte, sir Paul a réussi à lancer quatre albums classiques, avec des résultats pas toujours heureux (voir le triste Liverpool Oratorio). Il a mis huit ans à composer Ecce Cor Meum, son deuxième oratorio, inspiré en partie par sa femme disparue, Linda.

 

 

 

costello-ilsogno-150.jpg3. Elvis Costello

Arrivé chez Deutsche Grammophon avant Tori et Sting, Elvis a mis sa formation classique à profit en créant Il Sogno, une adaptation orchestrale du Songe d’une nuit d’été, de Shakespeare. Les puristes lui reprocheront ses emprunts à la pop, au jazz et à Prokofiev, mais le résultat est étonnamment riche.

 

 

 

 

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