Béatrice Martin, alias Coeur de Pirate, ouvrira le bal des FrancoFolies avec quatre concerts à la Maison du Festival. On espère voir apparaître à ses côtés le Français Julien Doré – avec qui elle a enregistré un joli duo pour son disque destiné à l’Hexagone – qu’on pourra voir deux jours plus tard dans la même salle. Aussi à surveiller: Catherine Major, La Grande Sophie et Mara Tremblay.

Connu pour ses reprises à saveur bossa-nova de classiques new wave et postpunk, le groupe français Nouvelle Vague donnera pour l’occasion un spectacle… francophone. Peut-on leur suggérer une reprise des Larmes de métal? Quant à Martha Wainwright, qu’on a déjà entendue chanter Piaf et Vigneault, elle a concocté un spectacle solo, elle aussi, 100 % franco.

Yann Perreau, Martin Léon, Jim Corcoran, Michel Rivard, Pierre Flynn, Vincent Vallières, Daniel Lavoie, Richard Séguin et Gilles Bélanger donneront vie au disque Douze hommes rapaillés, qui célèbre les mots du monumental Gaston Miron.

La muse de Gainsbourg, Jane Birkin, revient à Montréal présenter les chansons de son plus récent disque, Enfants d’hiver, avec, en première partie, la charmante et discrète Stéphanie Lapointe.

(Du 30 juillet au 9 août)
www.francofolies.com

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EN DVD
Michael Bublé Meets Madison Square Garden
Si vous voyez en Michael Bublé une réincarnation de Frank Sinatra, ce DVD est pour vous: une heure de performance du roi des crooners modernes, dans l’intimité ou devant l’imposant public du Madison Square Garden, truffé de reprises de standards du jazz et de la pop (I’m Your Man, Me and Mrs. Jones) et, en primeur, deux chansons qui se retrouveront sur son prochain album studio (Stardust et You’re Nobody Till Somebody Loves You).

m-fiona.jpgMELANIE FIONA
The Bridge

Originaire de Toronto, Melanie Fiona pourrait bien être la nouvelle bombe néo-soul. Give It to Me Right, un premier extrait de son album, a suffi à enflammer quelques blogues, à commencer par celui de l’influent Perez Hilton. Il faut dire que cette chanson a tous les atouts: l’échantillonnage d’un classique (Time of the Season, des Zombies) parfaitement intégré à la trame musicale, une voix à faire fondre un iceberg et un groove lancinant qui annonce le début d’une brillante carrière.

 

 

 

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LA ROUX
La Roux

Coiffure architecturale, veston à larges épaulettes, lunettes ridicules: la jeune Elly Jackson, qui se cache derrière La Roux (en référence à la couleur de sa crinière), a su s’imposer par son style et ses chansons accrocheuses. Empruntant allègrement à The Human League, à Prince et à Depeche Mode, cette bibitte très trendy semble tout droit sortie de l’année 1983. Ça pourrait sonner creux et factice et, pourtant, on revient avec bonheur boire l’eau fluo de cette fontaine de Jouvence.

 

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WILCO
 Wilco (The Album)

Disons-le d’emblée: Wilco est un des meilleurs groupes américains de sa génération. De son passé aux forts accents country jusqu’à ses disques beaucoup plus expérimentaux, le groupe de Chicago a gardé un goût de l’aventure bien apparent. Cet album éponyme, qui oscille entre les ballades acoustiques, le rock seventies et les explorations modernes, offre en prime une jolie collaboration avec la chanteuse canadienne Feist (You and I ).

 

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MOBY
Wait For Me

Après le planant et désastreux Hotel et le plus dansant Last Night, Moby s’est replié sur lui-même et a créé, en complète autarcie, un disque qu’il qualifie de «mélancolique et personnel». Inspiré de l’univers du cinéaste David Lynch (qui a d’ailleurs réalisé le premier vidéoclip de l’album), Wait for Me fourmille de climats inquiétants et de chanteurs inconnus, et nous prouve que l’ex-prodige de l’électro grand public n’a pas dit son dernier mot.

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