Votre nouvel EP, Grouillades, est votre première parution 100 % en français. Que change cette langue dans votre son, dans vos récits?

Comme plusieurs Montréalais, j’ai grandi dans les deux langues. Quand j’écris et pense en français, je vois le monde différemment. Grouillades, c’est l’histoire de personnages que je rencontre dans une soirée. Ils représentent les hauts et les bas de ma route vers la «grouillade», soit l’amour. Est-ce que je l’aurais écrite en anglais? Definitely not. J’écris aussi en rebondissant sur ce que je lis et écoute. Depuis l’été dernier, ç’a été Réjean Ducharme, Camus, Gainsbourg, Les Louanges, Luc Cousineau…

Transposer l’énergie de la scène au studio a toujours été capital pour vous. Pourquoi?

Live, en direct devant une foule: c’est comme ça que la majorité de nos chansons prennent vie. Cet EP, c’est le best of francophone de notre tournée de festivals. La foule ne nous a jamais menti.

Votre groupe est renommé pour ses prestations. Qu’est-ce qui fait un spectacle réussi?

Voir tout le monde se laisser aller, danser, sauter, crier et taper des mains off-beat, du jeune amateur de rap queb à la maman de passage au Festival de la poutine de Drummondville, c’est conta- gieux. Et c’est un carburant indispensable. Ces cinq dernières années, on a fait presque 1000 shows worldwide! D’ailleurs, on vise le Japon pour 2020. On doit y aller; je le dis sur l’album. Et maintenant, dans le ELLE Québec

Lancement d’album et spectacle le 6 février au Club Soda de Montréal et le 8 février à l’Impérial de Québec.