The Beatles – Revolver

Un seul album des Beatles? Allons-y pour l’ambitieux et expérimental Revolver. Entre le psychédélisme Lennonien de Tomorrow Never Knows et le délicat romantisme de Here, There, Everywhere, chef d’œuvre de McCartney, on trouve plusieurs pièces très rock (Taxman, notamment), et les influences indiennes de George Harrison (Love You To). Un chef-d’œuvre absolu.

 

 

 

 

bob-dylan-blonde-on-blonde-200.jpgBob Dylan – Blonde on Blonde

On aurait pu choisir trois ou quatre albums de son impressionnante discographie (Highway 61 Revisited, The Freewheelin’ Bob Dylan, Blood on the Tracks), mais sur celui-ci, Dylan réussit la parfaite fusion de ses racines folk et de ses envies rock. Si la poésie du vieux Bob y est particulièrement surréaliste, on trouve aussi quelques bijoux de sensibilité comme Just Like a Woman ou I Want You.

 

 

 

 

Arcade-Fire-Funeral-200.jpgArcade Fire – Funeral

Le groupe qui a mis Montréal sur la «map» musicale et rallié tant les fans d’indie-rock que le grand public. Bien qu’il soit inspiré d’événements tragiques (d’où son titre), Funeral est truffé de chansons pleines d’urgence et d’humanisme qui sont devenues autant d’hymnes, comme Wake Up et Rebellion (Lies).

 

 

 

 

 

radiohead-ok-computer-200.jpgRadiohead – OK Computer

C’est avec ce disque que Radiohead s’est détaché du peloton pour devenir le plus audacieux et le plus intransigeant des groupes pop des 25 dernières années. Moins abstrait que ses successeurs, ce disque est une parfaite transition entre le côté mélodique de The Bends et les aventures électroniques de Kid A.

 

 

 

 

 

nirvana-nevermind-200.jpgNirvana – Nevermind

L’album de toute une génération. Avec Smells like Teen Spirit, Kurt Cobain a donné une voix à tous les angoissés du monde et ramené un peu de crasse dans le monde du rock, qui commençait sérieusement à s’encroûter.

 

 

 

 

 

 

 
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The Clash – London Calling

La rage du punk, sans le nihilisme racoleur des Sex Pistols. Avec leurs influences reggae et leurs textes politisés, les gars de The Clash ont montré que la révolte pouvait aussi être canalisée dans quelque chose d’intelligent et de constructif.

 

 

 

 

 

velvetandnico-200.jpgThe Velvet Underground and Nico – The Velvet Underground and Nico

La légende veut que l’ancien groupe de Lou Reed n’ait vendu que quelques dizaines d’exemplaires de ce premier disque, mais que chacun des acheteurs soit allé former un groupe par la suite. C’est donc l’un des albums les plus influents et méconnus de l’histoire du rock. Avec ses guitares dissonantes et ses textes sulfureux, ce disque (produit par Andy Warhol) allait influencer des générations d’innovateurs musicaux.

 

 

 

 

bobmarley-catch-fire-200.jpgBob Marley – Catch a Fire

C’est grâce à Bob Marley (et à ce disque en particulier) que le monde entier a découvert le reggae. Avec ses textes engagés et ses rythmes langoureux, Marley n’aspirait à rien de moins que de changer le monde. Qui sait ce qui serait arrivé s’il ne nous avait pas quittés si tôt?

 

 

 

 

 

 

public-enemy-it-takes-a-nation-2.jpgPublic Enemy – It Takes A Nation of Millions to Hold Us Back

En 1988, le rock moribond voit son esprit rebelle ressuscité dans un courant inusité : le hip-hop. Le message politique et social, renforcé par la puissance des beats, fait de It Takes… le disque le plus important de l’histoire du hip-hop, dont Public Enemy a redéfini les paramètres. Contrairement à ce que dit la chanson, Do Believe the Hype!

 

 

 

 

 

pet-sounds-beach-boys-200.jpgBeach Boys – Pet Sounds

En parlant de Smile, son grand disque inachevé, Brian Wilson, a dit qu’il voulait composer «des symphonies adolescentes pour Dieu». A-t-il réussi? God Only Knows, dit la chanson. Mais avec ses «Good Vibrations» et ses délicieuses harmonies vocales, Pet Sounds s’approche bien près du paradis.

 

 

 

 

 

 

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