Paru l’an dernier, l’album
Ma petite mam’zelle de chemin a révélé une nouvelle plume et une nouvelle voix dans le paysage musical québécois. Celles d’Ingrid St-Pierre, une jeune femme de 27 ans originaire du Bas- Saint-Laurent. Une fan de Richard Desjardins et d’Alexandre Jardin («J’ai un faible pour les jardins!», lance-t-elle à la blague), qui signe des pièces aux textes fins et parfois impudiques, qu’elle interprète en s’accompagnant au piano.

«Toutes les filles qui font de la musique, je les vois comme des amies. Maintenant que je me suis fait une petite place dans le milieu, je peux les aimer pour leur œuvre et pour qui elles sont. C’est génial!»

Elle n’hésite pas à nous raconter en chanson l’épisode où elle a déboulé les escaliers devant son béguin du moment ni à évoquer des retrouvailles avec un ex qui comptait plus qu’elle l’aurait voulu. Ailleurs, elle nous bouleverse en nous chantant la maladie d’Alzheimer de sa grandmère ou encore sa complicité avec sa maman. Et c’est vraiment vrai, tout ça? «Oh oui! Les gens n’ont pas idée à quel point je me dévoile dans mes compositions», avoue-t-elle. Pour son prochain album, Ingrid compte se plonger dans une ambiance plus mélancolique: «Mon premier disque était estival. Le prochain, je le veux automnal. Un album qu’on écoute en buvant un thé chai dans l’après-midi. Un album en laine!»

Printemps, été, automne, hiver… Peu importe la saison, on vous suivra, petite mam’zelle!

 

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