Complète cette phrase. «L’Abitibi, c’est…»:

Mes racines! Je viens de Val D’Or. Ma famille et mes amis sont encore ici. J’y habiterais probablement encore, mais le travail m’en empêche. Grandir en Abitibi m’a donné envie de grands espaces. C’est pourquoi même si j’adore la ville, j’habite à la campagne, à une heure de Montréal.

 

Dans quelle région du Québec aimerais-tu t’exiler, si tu en avais l’occasion?

En Gaspésie. Mon chum a grandi dans cette région, avec la mer dans sa cour arrière, et je trouve que vivre comme ça, c’est avoir une chance démesurée. Ça m’inspirerait beaucoup, j’adorerais habiter là un jour.

 

Quel est le lieu le plus inusité dans lequel tu as donné un concert?

Le dernier show que j’ai fait avec Saratoga a eu lieu dans un casse-croûte, à Granby: chez Ben La Bedaine! (rires) C’était assez f*cké. C’était rempli, très convivial et l’ambiance était décidément weird.

 

Quel est ton meilleur (ou ton pire) souvenir de spectacle?

Avec Saratoga, on a fait un spectacle en première partie des sœurs Boulay au Théâtre Maisonneuve. C’est assez rare qu’on joue devant autant de personnes, on était vraiment stressés. Finalement, on a ressenti un méchant buzz. C’était tellement l’fun! On sentait que les gens étaient avec nous, qu’ils nous accueillaient. On a même eu droit à une ovation debout, ce qui, apparemment, est très rare lors de premières parties. Je suis sortie de la scène avec un rush d’adrénaline incroyable.

 

Mon pire show, c’était lors des FrancoFolies, à l’Astral, avec Tire Le Coyote. Cette journée-là, je ne me sentais pas bien et ça a complètement transparu. J’ai chanté une chanson de Michel Rivard, qui était dans la salle, et j’ai oublié les paroles… Ce n’était pas ma meilleure soirée! J’avais envie d’aller me cacher.

 

Quel est le moment le plus embarrassant que tu aies vécu en entrevue?

J’ai déjà été interviewé par une radio religieuse! L’animateur était complètement déconnecté et n’était pas du tout préparé. Je sentais que je devais diriger l’entrevue. C’était très étrange… 

 

Quel artiste émergent voudrais-tu que tout le monde connaisse demain matin?

Jérôme Charette-Pépin! C’est toute une bibitte, ce musicien-là. Il est extrêmement talentueux et il écrit des superbes textes, un peu trash et crus. Je suis persuadée qu’il va faire son bout de chemin.

 

Quel est ton meilleur souvenir du FME?

Le spectacle de Duchesse Says, il y a quelques années. Cette fille manipule une foule comme une championne et elle est tellement charismatique. Je n’avais pas vécu autant d’émotions durant un show depuis mon adolescence.

 

Quel artiste veux-tu le plus voir durant cette édition du festival?

Avec pas d’casque! Je l’ai vu hier et j’ai capoté.

 

Quelle chanson québécoise aimerais-tu avoir écrite?

Les Aurores, de Mara Tremblay.

 

Quelle est ta chanson de l’été?

Ultraviolent, de Lana Del Rey.

 

Après avoir bu quelques bières, sur quelle chanson veux-tu chanter fort?

Des chansons en anglais! N’importe lesquelles! (rires) Après quelques bières, je suis très english.

 

Quelle est la meilleure façon de passer le temps sur la route?

Je compose beaucoup de musique sur la route, surtout des airs. Et surtout dans le parc de La Vérendrye! C’est à cet endroit que j’ai composé le plus de mélodies.

 

Quel est le meilleur disque pour un roadtrip?

J.J. Cale ou Chris Isaak. C’est parfait en char!

 

Si quelqu’un n’a jamais écouté ta musique, par quelle chanson aimerais-tu que cette personne débute son écoute?

Je suis du genre à ne plus aimer mes chansons après quelques mois! (rires) Mais j’aime bien mon dernier EP, alors je dirais la chanson Corps étrangers, qui se retrouve sur ce mini-album.

 

FME, ça veut dire Festival de musique émergente. Peux-tu trouver une autre signification à l’acronyme? 

Fantastique Moment d’Émotions!

 

 

Pour plus d’informations sur les concerts de Chantal Archambault avec son projet Saratoga, rendez-vous sur Facebook: facebook.com/saratogamusique.

 

 

 

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