Le nom de Marie-Hélène L. Delorme, alias Foxtrott, vous est peut-être encore inconnu, mais cette Montréalaise est classée parmi les 10 artistes canadiens à surveiller selon la bible musicale Les Inrocks. Elle a mis ses talents de D.J. et de compositrice au service d’autres musiciens (Bernard Adamus, Random Recipe…) et de cinéastes (Khoa Lê, Yan Giroux…) avant de se jeter à l’eau en 2012 avec un minialbum électro-pop. «J’avais vraiment le goût de me lancer, mais je n’avais pas assez confiance en moi. Et il m’a fallu beaucoup de temps avant d’arriver à reproduire en musique ce que j’avais en tête», confie cette perfectionniste.

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Son tout premier album, A taller us, atterrira dans les bacs à la rentrée: une série de petites bombes dansantes qui explosent d’originalité. «Composer, c’est un peu comme faire de la peinture. J’ai une idée précise des couleurs, des textures et des tonalités que je veux donner à ma musique», explique la chanteuse et productrice, qui a étudié la musique classique avant d’apprendre à manier les synthés et les boîtes à rythmes.

À l’instar de Grimes, de Mø et de Fever Ray, Marie-Hélène est une des rares filles qui réussissent à se tailler une place dans l’univers de la musique électronique. «Mais il faut souvent que je répète que c’est moi qui ai fait la musique, déplore-t-elle. On pense qu’il y a un gars derrière moi.» Les sceptiques seront confondus lorsqu’elle montera sur scène à Montréal le 25 juillet, à La Sala Rossa, et le 1er août, au parc Jean-Drapeau, à l’occasion du festival Osheaga.

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