Complète cette phrase. «L’Abitibi, c’est…»:

Loin! Mais c’est aussi magnifique et… surprenant. Quand on habite à Montréal, on a tendance à croire — à tort — que les gens qui vivent en région sont un peu déconnectés. C’est faux! Les gens ici sont tellement allumés et au courant de toutes les nouveautés culturelles, c’est incroyable.

 

Dans quelle région du Québec aimerais-tu t’exiler, si tu en avais l’occasion?

J’ai un coup de cœur pour les Îles-de-la-Madeleine! Sinon, je m’exilerais à Charlevoix, qui est juste un petit peu moins loin. (rires)

 

Quel est le lieu le plus inusité dans lequel tu as donné un concert?

Dans un after-party où il y avait des danseurs érotiques qui dansaient sur ma musique! On ne m’avait pas vraiment prévenu…

 

Quel est ton meilleur (ou ton pire) souvenir de spectacle?

Il y a tellement de bons moments! Mais j’ai adoré mon spectacle à la dernière édition de FrancoFolies de Montréal, qui s’intitulait Yann Perreau et ses amis les étoiles. J’avais invité plein d’artistes sur scène avec moi: Bernard Adamus, Ariane Moffatt, Fred Fortin, Loco Locass, Samian… C’était un lundi soir et 50 000 personnes se sont déplacées. J’ai tripé! Pour ce qui est du pire, il n’y a pas d’anecdote qui me vient à l’esprit. Je suis déjà tombé en bas de la scène… mais j’ai rebondi comme un ressort!

 

Quel est le moment le plus awkward que tu aies vécu en entrevue?

Un matin, à la radio, je faisais une entrevue avec un animateur et il n’écoutait pas du tout mes réponses. Du coup, il m’a posé deux fois la même question et disons que, la deuxième fois, je lui ai répondu de façon assez bête que s’il n’était pas intéressé par mes réponses, je n’avais pas de temps à perdre avec son entrevue. Je crois qu’il a eu l’air plus fou que moi!

 

Quel artiste émergent voudrais-tu que tout le monde connaisse demain matin?

Elle est déjà pas mal connue, mais je dirais Laurence Nerbonne!

 

Quel est ton meilleur souvenir du FME?

J’en ai plein! Je dirais que le dernier show qu’on a fait pour l’album À genoux dans le désir, à l’Agora des arts, était plutôt mémorable. C’était le spectacle de clôture et c’était rempli. Un moment magique! 

 

Quel artiste veux-tu le plus voir durant cette édition du festival?

Half Moon Run! Je ne les ai jamais vus sur scène. 

 

Quelle chanson québécoise aimerais-tu avoir écrite?

Les Yankees, de Richard Desjardins. Tel un seul homme, de Pierre Lapointe. Le monde est à pleurer, de Jean Leloup. Oiseau, de Fred Fortin. Il y en a tellement!

 

Quelle est ta chanson de l’été?

J’aime les oiseaux! (rires) Sinon, Derniers baisers, de Laurent Voulzy.

 

Après avoir bu quelques bières, sur quelle chanson veux-tu chanter fort?

Milord, d’Édith Piaf. Des vieilles chansons françaises: Cabrel, Brassens, Barbara… Ou du Tom Waits!

 

Quelle est la meilleure façon de passer le temps sur la route?

Dormir! (rires) Mais sinon, j’ai vraiment une belle équipe et on jase beaucoup. On rit beaucoup, aussi.

 

Quel est le meilleur disque pour un roadtrip?

Johnny Cash, Tom Waits ou Richard Desjardins.

 

Si quelqu’un n’a jamais écouté ta musique, par quelle chanson aimerais-tu que cette personne débute son écoute?

J’aime les oiseaux, mais avec son intro, Les deux pieds sur la Terre. Au départ, ce n’était qu’une seule chanson. On a finalement décidé de la scinder en deux, pour le bien de la radio, mais je crois que ces deux pièces-là, si on les joue l’une après l’autre, représentent bien ce que je fais.

 

FME, ça veut dire Festival de musique émergente. Peux-tu trouver une autre signification à l’acronyme? 

F*urre Moi Encore (rires) S’cusez pour l’obscénité, c’est la première chose qui m’est venue en tête!

 

 

Yann Perreau est en supplémentaire le 11 novembre prochain, au Club Soda. Pour plus d’informations sur ses dates de concert, visitez sa page Facebook: facebook.com/yannperreau.

 

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