Robert Galbraith, le nouvel auteur britannique de polars, vous connaissez? Le subterfuge a été éventé: on sait maintenant que derrière ce pseudonyme se cache la génitrice de Harry Potter, J.K. Rowling. Dans L’appel du coucou (Grasset), l’auteure anglaise s’aventure avec brio dans les platebandes d’Agatha Christie. Une jeune femme en pleine gloire, riche à craquer, est retrouvée morte. Suicide ou meurtre? Sous cette trame se profile une critique acerbe du star-système, de l’hypermédiatisation. J.K. Rowling règle des comptes, à n’en pas douter. Sans être un chef-d’oeuvre, ce thriller de facture classique tient plutôt bien la route. Surtout grâce à d’attachants personnages: un enquêteur privé, colosse esseulé et fauché, qui traîne une vilaine blessure de guerre, et son adjointe, une jeune femme allumée. On devrait d’ailleurs retrouver ces derniers très bientôt: le deuxième volet de la série s’en vient.

À DÉCOUVRIR:

Mauvaise étoile, de R.J Ellory 

Sous la surface, de Martin Michaud