À 24 ans, Valérie Fraser est sortie de l’ombre en passant à l’émission Pénélope McQuade au printemps 2013. Façon de parler, puisque cette «fille ordinaire avec une histoire extraordinaire» avait déjà plus de 20 000 fans sur Facebook, où elle documentait depuis un peu plus d’un an son histoire personnelle d’obèse qui se prend en charge pour «arrêter d’être grosse».

Dans Le jour où j’ai arrêté d’être grosse, elle raconte comment et pourquoi, le 26 avril 2012, elle en est venue à dire stop à la fille de 146 kg (322 lb) qui la regardait dans le miroir. Elle revient sur son enfance, sur la transformation de son corps, de plus en plus gros, sur le décalage grandissant entre sa réalité et l’image qu’elle projetait, celle de l’obèse que tout le monde aime, mais qui, au fond, sombre dans la maladie, l’autodestruction, et frôle la folie.

Puis, on la voit, au bord du précipice, se regarder dans les yeux, relever la tête, foncer, cesser de s’empiffrer, se défoncer au gym. Perdre 59 kg (130 lb) en un an. Apprendre à s’aimer. Se trouver belle. Pourfendre les préjugés. Tout ça enchevêtré aux réflexions de l’auteure Marianne Prairie, blogueuse et ex-membre des Moquettes Coquettes, devenue entretemps une amie de Valérie.

Le jour où j’ai arrêté d’être grosse, Valérie Fraser et Marianne Prairie, Parfum d’encre, 2014, 24,95$

 

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