L’auteure et illustratrice d’une vingtaine d’albums jeunesse Élise Gravel nous enchante par son tendre grain de folie.

Pourquoi avoir illustré la vie du Grand Antonio? Il va bien avec mes personnages bizarres habituels, avec mes monstres. Cet homme était plus grand que nature. Il aurait pu être inventé par un auteur jeunesse.

Qu’est-ce qui vous a poussée à en faire le héros de votre livre? Je voulais transformer ce personnage en légende. Ses exploits à eux seuls sont fascinants pour les petits. Mon enfant intérieur avait envie de le voir se battre contre un ours, tirer des autobus… J’ai mélangé toutes ces aventures pour faire de mon livre une belle soupe à l’homme fort, aux poils et aux muscles!

Y a-t-il une leçon à retenir du parcours de ce fabuleux colosse? Le Grand Antonio avait des problèmes de santé mentale. Il ne cadrait pas avec la société, mais il a émerveillé beaucoup de gens. Je trouve ça le fun de présenter aux enfants des modèles différents. De leur dire qu’ils ne sont pas obligés d’être super sexys ou bons à l’école. Il y a toutes sortes de façons d’être soi-même.  

Aux éditions de la Pastèque.

À DÉCOUVRIR:
Télévision: la BD québécoise à l’honneur dans BD QC