«Je suis une réaliste qui se permet de rêver», déclare-t-elle, après avoir longuement hésité avant de répondre à la question: «Es-tu romantique? » Les romans de Valérie, Tu peux toujours courir et le tout nouveau La théorie du drap contour, portent tous deux sur les relations amoureuses. Celles qui fonctionnent, celles qui échouent. Autobiographiques? Oui et non. «Lorsque j’ai écrit mon premier livre, j’étais en couple, dans une relation pas mal plus stable que celles de mes deux personnages, plutôt volages. Je me suis donc inspirée de ce qui se passait autour de moi. Je suis maintenant célibataire, ce qui fait que mon deuxième roman est plus personnel. Je me suis un peu compromise! (rires) Il est moins ludique, plus introspectif que le premier, même si j’y explore le sujet des relations de couple de ma génération avec un humour assez grinçant.» Son premier roman – qu’on a vite associé au genre chick lit – a fait un tabac. Les lectrices se sont rapidement attachées à Alice et Maud, les deux héroïnes vingtenaires du bouquin. Y aura-t-il une suite? «Ça me trotte dans la tête. Vraiment. Mais, occupée comme je le suis présentement, ce ne sera pas pour demain matin!»

Occupée, dites-vous? Depuis quelques années, la belle blonde, en plus d’aiguiser sa plume, a plusieurs projets télé en tant qu’animatrice, comédienne ou chroniqueuse: La Voix, Salut, bonjour!, Soleil tout inclus, Boomerang II, Au secours de Béatrice… Ouf! «Je n’ai pas beaucoup de temps libre, mais ça ne me dérange pas. Mon travail me passionne, et les différents chapeaux que je porte me conviennent tous. Ils sont complémentaires, je dirais. Par exemple, lorsque je finis une journée de tournage, j’ai souvent envie d’aller écrire. Ça me permet de me retrouver.» Toutefois, quand elle a deux minutes pour reprendre son souffle, cette épicurienne fait du jogging, du vélo et… elle mange! «J’adore la bouffe! Cuisiner, aller au restaurant entre amis… D’ailleurs, la nourriture est un sujet très présent dans mes romans.» Son resto préféré? «Ces temps-ci, je dirais que c’est le Montréal Plaza. Et je vais souvent écrire dans des cafés: au Byblos quand j’ai envie d’un thé à la menthe, aux Entretiens pour un chaï latte, au Couteau pour un café au lait… Me promener dans les différents quartiers de Montréal m’inspire beaucoup.» Où qu’elle puise son inspiration, ça fonctionne! On a à peine entamé La théorie du drap contour qu’on a déjà hâte de mettre la main sur son troisième ouvrage. «J’y travaille!» affirmet- elle, infatigable.

À DÉCOUVRIR:
Rencontre avec Karine Vanasse: brillante et vraie
Maripier Morin: une hockey wife pas comme les autres
Le questionnaire Dompierre: rencontre avec Jonathan Roberge