J’ai vu quelque part que tu préparais un neuvième tome d’Aurélie Laflamme, mais j’ai lu ailleurs qu’il était hors de question pour toi d’écrire une suite. Peux-tu me démêler?

La série finit au tome huit, mais je garde en tête l’idée d’un roman qui se déroulerait 10 ou 15 ans plus tard. Mais ce n’est pas pour tout de suite.

Ta bédé La célibataire t’a aidée à passer à travers le célibat. Auras-tu besoin d’une bédé La fille en couple pour apprivoiser la vie à deux?

Je ne sais pas! Je n’ai pas accumulé assez d’expérience de vie de couple. En revanche, j’aurais encore beaucoup d’anecdotes à raconter au sujet du célibat…

Le film Aurélie Laflamme – Les pieds sur terre, que tu as scénarisé, se déroule durant la 5e secondaire de ton héroïne et comporte l’inévitable scène du bal des finissants. Le tien s’est-il bien passé?

Pour le scénario, je me suis beaucoup inspirée de nos attentes, qui se heurtent à la réalité. Aurélie imagine un bal grandiose, comme dans les films américains, et elle est déçue. C’est ce que j’ai vécu, moi aussi.

Tu as écrit ou «retweeté» plus de 8500 messages sur Twitter depuis 2010. Est-ce un passe-temps ou un travail à temps plein?

Ni l’un ni l’autre, c’est un automatisme. Je réponds beaucoup aux fans, c’est important pour moi, et j’aime relayer les informations que d’autres envoient. Parfois, je m’en sers pour tester des gags.

Est-ce qu’il t’arrive de taper ton nom dans Google?

Pas besoin, ma mère le fait pour moi! Elle a une alerte Google et, chaque matin, elle m’envoie tout ce qui me concerne. Ça m’énerve… presque.

Quelle question as-tu toujours espéré te faire poser en entrevue?

On me parle rarement de Jean-Félix, le personnage homosexuel dans Aurélie. Pourtant, plein de jeunes m’ont dit qu’il les a aidés à faire leur coming out, et c’est quelque chose dont je suis fière. J’aurais aimé qu’on me pose davantage de questions sur ce personnage, sur l’homosexualité chez les jeunes.

Y a-t-il un domaine où tu es totalement incompétente?

La cuisine, la conduite automobile, le sport… L’autre jour, je me suis rendue au gym, mais j’ai préféré me faire masser plutôt que de m’entraîner. Je me suis dit que, finalement, la marche jusqu’au gym comptait pour de l’exercice.

Quelle est la pire chose que tu aies lue ou entendue à ton sujet?

Après mon deuxième passage à Tout le monde en parle, un gars a écrit sur Twitter que mes dents n’étaient pas toutes de la même couleur et que ça le gossait. Qu’on n’aime pas mes propos ou mes livres, ça va, je n’ai pas la prétention de croire que tout le monde aime ce que je fais… Mais mes dents, elles sont comme ça, c’est tout!

«India», est-ce un nom d’artiste, ou la preuve que tes parents confondaient les prénoms et les noms de pays?

C’est mon vrai nom… et sans doute la question qu’on m’a le plus souvent posée dans ma vie. En vieillissant, j’ai apprivoisé ce prénom différent. Heureusement, la nouvelle génération porte des noms encore plus bizarres, ce qui me permet de passer incognito.

Si tu te fais voler les photos de ton téléphone cellulaire et qu’elles deviennent publiques, laquelle risque de t’embarrasser le plus?

Il m’arrive parfois de faire des «captures» d’écran de mes conversations par texto et de les montrer ensuite à mes amies: «Regarde ce qu’il m’a dit!»

As-tu déjà essayé une «astuce beauté» qui a mal viré?

J’ai entrepris une cure à base de jus: après trois jus, je crevais de faim et j’ai mangé des pâtes au canard.

J’en suis à mes débuts comme intervieweur. Tu n’aurais pas une primeur pour lancer ma carrière? Un meurtre à avouer, une aventure avec le prince William, quelque chose?

Une primeur? Non. Je pourrais te répondre par un gag, mais je n’ai pas de gag non plus. Pas de primeur, pas de gag. Je suis désolée. Bonne chance quand même avec ta nouvelle chronique, Stéphane!

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