Peut-être que son visage ne vous est pas encore familier, mais il ne tardera pas à l’être. En effet, Victor Andrés Trelles Turgeon (Les hauts et les bas de Sophie Paquin, Mirador) sera bientôt omniprésent au grand écran. Dans Pour l’amour de Dieu, de Micheline Lanctôt, l’acteur de 29 ans d’origine péruvienne incarne un prêtre dominicain qui tombe amoureux d’une jeune religieuse (Madeleine Péloquin) pendant les années 1950. «J’apprécie particulièrement le fait que ce film lève le voile sur le mystère entourant ceux qui ont fait de la religion leur vocation. Avant le tournage, j’ai beaucoup discuté avec un prêtre, et ça m’a permis de réaliser combien, en dépit du rythme de vie quasi militaire des ecclésiastiques, leur réalité n’est pas si différente de la nôtre, et combien cette histoire n’a finalement rien d’invraisemblable.»

Cet automne sortira aussi Mesnak, d’Yves Sioui-Durand, le premier long métrage de fiction québécois à être réalisé par un autochtone. L’intense Victor y interprète un Amérindien citadin à la recherche de ses origines. «Ce personnage déraciné et plongé dans une quête identitaire, c’est tout moi!» En janvier prochain, il jouera aux côtés de Marie Turgeon dans la pièce Requiem pour un trompettiste, à Espace Libre, avant de revenir au cinéma tenir le rôle principal dans Le torrent, d’après le livre d’Anne Hébert. Ouf! Attention, les filles, c’est la nouvelle coqueluche!
 

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