1- Shira Haas

Vibrante et d’un naturel désarmant, l’actrice israélienne Shira Haas crève l’écran. La Telavivienne a même été sacrée «Meilleure actrice internationale» au dernier Tribeca Film Festival pour son rôle dans le film Asia. Aurait-on affaire à la prochaine Natalie Portman?

2- Prendre la pleine valeur de nos privilèges

Toutes les femmes n’ont pas encore accès à l’éducation et à internet ni même le droit de choisir la personne qu’elles épouseront. Oui, oui… Encore en 2020.

3- Mieux connaître nos voisins

À Montréal, c’est près de 15 000 Juifs hassidiques qui peuplent les rues d’Outremont, du Mile End et de Côte-Saint-Luc. Or, les Hassidim de chez nous entretiennent des liens très étroits avec leurs cousins de Brooklyn, ceux dont il est question dans la série.

4- Des membres de la communauté ont été consultés

Les mises en scène des rituels religieux ont préalablement approuvés par Eli Rosen, l’interprète du rabbin qui a lui-même grandi au sein des Satmar. Des comédiens de la New Yiddish Rep, une troupe de théâtre de New York, ont également participé au tournage.

5- Apprendre quelques mots en yiddish

Toujours par souci de réalisme, la série est jouée dans un mélange d’anglais, de yiddish et d’allemand. On vous rassure tout de suite: il y a des sous-titres.

6- Infiltrer une société secrète

Rien que l’épisode du mariage, une cérémonie profondément spirituelle et empreinte de codes qui nous échappent, vient assouvir notre curiosité, la fascination qu’on entretient à l’égard de leurs coutumes. En temps normal, nous n’aurions jamais accès à ces images.

7- La réalisatrice ne prend pas parti

Maria Schrader s’efforce de montrer les deux côtés de la médaille et met en scène les beautés comme les travers des mondes séculaires et orthodoxes. Ce après quoi l’auditeur pourra forger sa propre opinion….

8- Des rôles féminins forts

Toute la distribution de Unorthodox est hallucinante. À cet égard, Dina Doron (la mamie de Etsy) et Delia Mayer (la détestable belle-mère) s’imposent comme des révélations. Après ça, on ne comprend pas comment certains cinéastes hésitent encore à confier d’aussi belles partitions à des actrices plus âgées!

9- Se laisser inspirer

Malgré ses différences, le personnage d’Esty livre toute une leçon de résilience et de courage à laquelle à peu près tout le monde peut s’identifier. Son désir d’émancipation et sa quête de bonheur sont universels.

10- Revivre l’excitation des voyages 

À travers les yeux de la protagoniste principale, on s’émerveille à la vue de quelques-uns des plus beaux joyaux architecturaux de la capitale allemande: Potsdamer Platz, L’Église du Souvenir et l’édifice qui abrite le prestigieux orchestre philharmonique de la ville, notamment. En plus, le bouillonnement artistique de Berlin y est magnifiquement capturé! Concert techno expérimental en sus. C’est comme si on y était.

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