Une chose est sûre: l’acteur Mickaël Gouin – qui est aussi auteur et humoriste à ses heures – se nourrit de nouveaux défis. «Jouer, écrire, faire rire, réaliser: j’ai envie de tout faire, de tout essayer. Je me considère comme un comédien, mais j’aime bien penser que je suis avant tout un artiste», affirme-t-il.

Sorti de l’École nationale de théâtre du Canada il y a seulement cinq ans, il s’est fait connaître du grand public grâce à son rôle de lecteur de nouvelles dans l’adaptation québécoise de Saturday Night Live, à Télé-Québec. Si l’émission a été annulée au printemps dernier, faute de budget, on retrouvera heureusement l’humour pince-sans-rire du comédien (et de toute son équipe!) dans une production tout aussi cinglante et irrévérencieuse, Le nouveau show, dès janvier, à ICI Radio-Canada Télé.

PLUS: Katherine Levac, Léane Labrèche-Dor et Virginie Fortin: drôles de filles!

En 2016, Mickaël jouera également dans la deuxième saison de Mon ex à moi, à Séries , aux côtés de son amie Sophie Desmarais, ainsi que dans Camping de l’ours, à VRAK, une production que l’on a comparée à l’émission jeunesse culte Dans une galaxie près de chez vous. «J’aime beaucoup jouer pour les ados: ils ont un univers éclaté auquel je m’identifie. Ça me permet de faire des niaiseries et de laisser libre cours à mon cœur d’enfant», avoue-t-il en riant. Mickaël commence également à faire sa place dans le milieu du septième art. On le verra en 2016 dans Nelly, un film inspiré de la vie et des écrits de l’impétueuse Nelly Arcan et réalisé par Anne Émond. Il incarnera l’amoureux de l’écrivaine. «Depuis le début de ma carrière, c’est le rôle pour lequel j’ai dû le plus m’abandonner, admet le jeune comédien. Il y a des scènes difficiles… L’univers de Nelly Arcan, même s’il est exploré de façon métaphorique dans le film, est extrême, intense.»

Tous ces projets n’empêchent pas Mickaël d’investir les planches. Ainsi, il partira incessamment en tournée européenne avec la distribution de la pièce Cinq visages pour Camille Brunelle. Écrite par Guillaume Corbeil, cette production théâtrale, qui fait un triste constat du narcissisme sur les réseaux sociaux, s’est illustrée au Québec comme en France. «Le public se reconnaît dans le concours de popularité malsain qui se déroule sur scène. Cette pièce est tellement dans l’air du temps, c’est frappant!» déclare l’artiste, qui avoue que jouer au théâtre le rend nerveux. «C’est vraiment exigeant, mais c’est la meilleure façon de se perfectionner en tant qu’acteur. J’aimerais y consacrer plus d’énergie.» Et de l’énergie, décidément, ce polyvalent personnage n’en manque pas!

À DÉCOUVRIR:
10 films sur la mode à voir absolument!
10 documentaires à découvrir sur Netflix
Jessica Paré: de Madison Avenue à Brooklyn