On l’a vu camper un jeune prêtre dans la télésérie 30 vies, un Jean Charest échevelé dans SNL Québec et un pharmacien enfiévré par une danse au grenier dans une pub de Familiprix. Dès le 9 juillet, on verra Mathieu Quesnel en soldat souffrant de stress posttraumatique dans le film Le vrai du faux, d’Émile Gaudreault (De père en flic, Nuit de noces). Une belle occasion pour lui de marcher sur le fil délicat qui sépare la comédie du drame: un défi d’équilibriste qu’il adore!

«Le sujet n’est pas drôle, mais la façon dont il est traité l’est. Les personnages sont très contrastés. Stéphane Rousseau joue un réalisateur de mauvais films d’action qui souhaite s’inspirer du soldat que j’interprète pour créer une oeuvre qui relancera sa carrière. Les différences entre ces deux hommes créent la comédie», rapporte le comédien de 32 ans, qui s’est fait la main en jouant le même rôle dans la pièce dont est tiré le film (Au champ de Mars, de Pierre-Michel Tremblay).

Autour de lui gravite une distribution solide: Guylaine Tremblay, Catherine De Léan, Normand D’Amour… Ce n’est pas nouveau pour Mathieu Quesnel: il y a quelques mois, il a côtoyé Éric Bruneau, Mélanie Thierry et Marie- Josée Croze dans Le règne de la beauté, de Denys Arcand, un réalisateur qui l’a beaucoup marqué. «Il a énormément d’humour, mais ses sujets sont graves. D’ailleurs, la vie est ainsi: parfois drôle, parfois tragique.»  

> Les coulisses de la séance photo avec Mathieu Quesnel