Au générique de Format familial, on lit «Idée originale: Sébastien Diaz et Bianca Gervais». Ta douce et toi, êtes-vous fusionnels au point d’avoir eu l’idée en même temps?

Bianca venait de tomber enceinte. L’idée a germé dans notre cuisine. On cherchait des émissions pour parents et tout ce qu’on voyait à la télé venait d’ailleurs, était désuet ou ne nous ressemblait pas. On a eu un éclair de génie en même temps: «On crée notre propre émission!»

Comment fais-tu pour concilier vie de famille, travail et sorties culturelles?

À la naissance de notre fille, j’ai eu un moment de panique, parce que je manquais soudainement plein de spectacles et que j’étais en retard sur les nouveaux films à voir… Mais maintenant, ça va. J’ai compris que je ne peux pas tout voir. Même que j’ai moins envie de sortir; le spectacle se passe maintenant à la maison. Je fais du montage au sous-sol et on amène notre fille sur les plateaux de tournage. Tout s’orchestre bien jusqu’à maintenant. C’est un beau chaos. Un chaos organisé.

On peut parfois te voir jouer de la guitare et du piano à l’émission Formule Diaz. La musique, est-ce un passe-temps? Une carrière ratée? Un projet pour quand tu n’animeras plus la moitié des émissions à Télé-Québec?

Je suis une rock star frustrée, je pense! Je suis un très mauvais chanteur et ça me limite pas mal. Mais je compose des morceaux sur mesure pour les émissions que je réalise, ce qui me permet de garder le contrôle sur le produit.

Quelle est la chose la plus quétaine que tu fais dans tes temps libres?

Ma blonde et moi, on adore écouter des téléréalités américaines ou anglaises, comme Jersey Shore. Pour bitcher, évidemment.

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Avec quoi perds-tu le plus facilement ton temps?

Les menus des sites comme Apple TV et Netflix. J’ai toujours peur de ne pas faire le meilleur choix, de passer à côté de quelque chose. Ça me prend une heure et demie pour décider du film à regarder et, une fois qu’il est choisi, tout le monde va se coucher.

Quel est le dernier achat que tu as regretté?

Je commande beaucoup sur internet. J’ai acheté des bottes à rabais qui venaient des États-Unis. La pointure n’était pas la bonne. Si on additionne les frais de retour, de l’envoi d’une nouvelle paire, plus la taxe de douane, mes bottes à rabais sont devenues des bottes de luxe.

Quelle relation entretiens-tu avec les journaux à potins? Ton couple en fait souvent la une. Tu les alimentes ou ils s’alimentent tout seuls?

C’est dans ces journaux-là que j’ai commencé à travailler. Je sais comment ça marche et c’est un métier difficile. Bianca et moi, on est toujours très gentils avec leurs reporters. Par contre, on dit non aux shootings photo à deux, et nos photos publiées proviennent seulement des lancements ou des premières. On se fait parfois reprocher d’être partout, mais ce n’est jamais de notre propre chef.

Quel est ton degré de dépendance au web?

Extrême, comme pour beaucoup de gens de ma génération. Le plus difficile, c’est pendant un film: je veux toujours des informations supplémentaires et je les cherche sur internet. Je passe d’un lien à un autre et je manque la moitié de l’action. De plus en plus, passé 18 h, j’essaie de tout fermer.

Quel est ton truc pour te démaquiller? Les rares fois où je vais à la télé, je ne sais jamais comment faire…

Je ne me démaquille tout simplement pas. J’oublie, et je garde mon teint frais toute la journée.

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