Je n’ai pas encore regardé les deux premières saisons de Nouvelle adresse. Est-ce que je vais aimer ça, même si je connais le punch?

Bien sûr! L’important, c’est le voyage, pas la destination. Je parle bien, hein? Ce qui est intéressant, c’est de voir une personne se battre, trouver toutes sortes de façons de retarder l’inéluctable. Quand tu sais que tu vas mourir, comment t’organises tes affaires?

Tout le Québec sait que Nathalie 
Lapointe (Macha Grenon) meurt à fin de la deuxième saison, hein?

J’imagine. Tout le monde en a parlé!
 Sinon, ben, c’est en lisant cette entrevue que les gens vont l’apprendre. 


C’est triste mais, quand on y pense, ça fait passer ton personnage, Olivier Lapointe, à l’avant-scène.


C’est effectivement mon personnage, le frère de Nathalie, qui se retrouve avec la garde des enfants, mais je pense que, pour remplacer une personne aussi forte que Nathalie, Olivier aura besoin de l’aide de toute la famille. Et le public s’est amouraché de l’ensemble des personnages, alors…


As-tu joué dans Watatatow?

Tout le monde a joué dans Watatatow. J’ai passé une audition. Je sortais à peine de l’école de théâtre. Dans la salle, on était 12 acteurs avec 
la même face. Il y avait plein de monde derrière la caméra. Quand est venu mon tour, je n’y arrivais pas. J’angoissais trop. J’ai vu un oiseau par la fenêtre et je trouvais qu’il avait l’air libre en maudit. Je me suis excusé et je suis parti.


Dans le film Ville-Marie, tu conduis une ambulance.
 Serais-tu capable de garer ça en parallèle?

Oui, je pense bien. Je l’ai rentrée sans problème dans le hangar où on la stationnait. Je l’ai même conduite à 80 km/h dans la cohue après une partie de hockey, au centre-ville de Montréal. J’ai eu la chienne, je n’ai pas aimé le feeling, mais je l’ai fait!

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Qu’est-ce qui fait que tu acceptes un projet?

Le rôle, le scénario, le réalisateur? Un mélange des trois. Je considère le défi que le rôle pose, les rencontres que je vais faire, 
les gens avec qui je vais travailler. Je fonctionne beaucoup à l’instinct, comme dans presque tout ce que je fais.


Quel a été ton pire emploi?

J’ai déjà travaillé dans une boutique de vêtements. Je devais obligatoirement acheter mon linge là-bas. J’avais une zone attitrée dont je 
ne pouvais pas sortir, même pour servir un client à deux pas de moi. Il y avait aussi une ligne téléphonique pour dénoncer les collègues qui volaient dans le magasin. J’ai détesté ça!

Sur Google, j’ai cru comprendre que les gens cherchent souvent «Patrick Hivon nu». Pour les aider, peux-tu me dire dans quels films ou séries on te voit à poil?

Dans tout!
 J’ai été à poil tellement souvent! Dans Lance et compte, au théâtre… Les gens cherchent ça pour vrai? C’est absurde!

Une fille (Talie) a écrit sur Twitter: «Patrick Hivon. Son look, sa voix, toute. #Miam». Ça te fait quoi, quand tu lis ça?
 Est-ce que tu te trouves toi-même «#miam»?

Pas vraiment, non. Je ne comprends pas ça, en fait. Je n’ai même pas de look! Ma blonde, mes amis… Tout mon entourage s’est bâti avant que je commence à être connu. La perception des gens, même celle de tes proches, change quand tu deviens populaire. Je serais peut-être devenu fou si j’avais été connu plus tôt.  

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