Après avoir publié l’essai La revanche des moches (dans lequel la jeune féministe interroge des personnalités sur le rapport complexe qu’elles entretiennent avec leur corps), Léa Clermont-Dion était loin d’avoir dit son dernier mot. Elle récidive avec Beauté fatale, un documentaire rebelle où elle témoigne de sa propre histoire et de ses troubles alimentaires, et tente de répondre à la question «Peut-on échapper à l’obsession de la beauté?». Pour ce faire, elle s’invite dans un party de Botox, et interviewe des ex-détenues et des fêtards à la sortie des bars. On lui a demandé ce que cette enquête lui avait appris…

À propos des magazines: «Il est faux de dire que les modèles de beauté diversifiés ne vendent pas.»

À propos de l’argent: «Il faut un sacré budget pour s’équiper en produits de maquillage de base. L’industrie de la beauté va de plus en plus marquer l’écart entre les classes sociales.»

À propos des miroirs: «Avec les cellulaires, les selfies et Instagram, c’est comme si nous étions entourés de miroirs et constamment en train de nous regarder. Bien sûr que ça occasionne des distorsions et que ça modifie la perception que nous avons de nous-mêmes!» (les 9 et 10 décembre 2014 à 21 h, à Télé-Québec).

 

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