Qu’est-ce qui t’a incitée à retourner aux études?

Depuis un moment, je ressentais certains blocages en jouant. C’était trop gros pour que je puisse comprendre moi-même pourquoi. Beaucoup de gens m’ont dit que ces études très exigeantes n’étaient pas nécessaires, que je pouvais trouver une manière d’apprendre sans me couper du monde pendant trois ans… Par contre, une immersion entourée de gens très expérimentés, ça m’attire énormément. Je vais sûrement perdre de belles opportunités, mais c’est le prix à payer.

Est-ce que ça te fait peur?

Oui et non, parce que je sais que je vais retourner sur le marché du travail plus équipée que jamais. C’est un milieu très instable, dans lequel on craint toujours de ne pas avoir assez de contrats. On finit parfois par accepter des projets qui nous rejoignent moins… Lorsque je vais sortir de l’école, j’ai envie d’interpréter des personnages qui peuvent vraiment faire une marque.

Un peu comme Wendy dans L’Académie?

Exactement. J’ai adoré jouer cette fille très décomplexée, qui en plus de très bien vivre son homosexualité, a une facilité déconcertante à se dissocier des diktats de la société en ce qui a trait à l’apparence.  Elle incarne la modernité au niveau de la pensée, ainsi qu’un féminisme très rafraîchissant. On pourra encore plus le réaliser dans la troisième et dernière saison, qui sera diffusée en 2020 à VRAK!