Pinocchio… psychédélique!

Voici une version éminemment baroque et fantaisiste de Pinocchio… risquant de terrifier plusieurs enfants! Choisissez bien à qui vous montrez ce film, car on est loin, très loin de l’univers de Walt Disney. Le cinéaste Matteo Garrone, à qui l’on doit entre autres Gomorra (le film, pas la série), qui traitait du crime organisé napolitain, rend ici ses lettres de noblesse à la noirceur d’origine inhérente aux contes de fées. Cela donne une ambiance onirique versant parfois carrément dans le cauchemardesque. Visuellement aussi époustouflant que déstabilisant et même inconfortable, ce Pinocchio mettant en vedette Roberto Benigni – cette fois dans le rôle de Geppetto, le créateur de la marionnette – est à voir !

À voir dès le 13 mai.

La Matrice : Résurrections 

Pour les retardataires, voilà que nous est offert le plaisir de retrouver un monde où se côtoient deux réalités : la vie quotidienne, puis ce qui se cache derrière. Tout juste avant la sortie de ce dernier volet, on peut revoir en hâte le premier film (toujours aussi bon), le second et troisième volet, qui étaient, comment dire, en deçà des attentes. Enthousiasmées par la bande-annonce on ne boudera pas notre plaisir de visionner cet objet de curiosité, ne serait-ce que pour retrouver le tout aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur Keanu Reeves!

À vois dès le 13 mai.

Une révision 

En droite ligne avec le débat actuel sur la liberté d’expression académique et le projet de loi qu’entend soumettre le gouvernement Legault, l’intrigue de ce film porté par Patrice Robitaille présente un professeur de philosophie qui remet ses valeurs en question lorsqu’il croise la route de Nacira, une étudiante de confession musulmane. On ne sait pas si le film adopte un parti pris ou une position nuancée et c’est exactement ce pour quoi on va le visionner !

À voir dès le 19 mai.

Old

Difficile de parler de l’intrigue de ce film mettant en vedette l’excellent Gael García Bernal et se déroulant sur une plage bien mystérieuse, sans en révéler les twists importants… Un objet cinématographique à ne pas prendre trop au sérieux, qui se veut d’abord et avant tout un excellent divertissement et qui en matière d’histoire d’horreur, ne rate pas son coup. Donc, pour qui aime le genre, c’est à voir!

À voir dès le 20 mai.

On va tous mourir!

«Il y a une chose qui est certaine dans la vie: la mort. Ce qui demeure toutefois incertain, c’est de savoir comment (ou si) l’espèce humaine s’éteindra complètement, et ce que fera l’humanité pour s’adapter ou même prospérer face aux catastrophes qui la menacent»: voilà qui pourrait laisser présager une proposition sombre et lourde, mais il n’en est rien, car il s’agit ici d’une série humoristique animée par l’acteur, réalisateur et scénariste canadien Jay Baruchel, apparemment un passionné de l’apocalypse.

Comment l’humanité pourrait-elle bien être anéantie: un astéroïde pulvérisant la planète, une catastrophe nucléaire, une pandémie meurtrière, une invasion extraterrestre, un cataclysme volcanique, une apocalypse climatique…? Baruchel nous promet d’aborder avec intelligence et humour, en six épisodes d’une demi-heure, tous les angles (science, psychologie, culture populaire et philosophie) de cette fin du monde qu’on nous annonce, et ce, sans défaitisme, car des experts ont des solutions à proposer! On est curieuse… Et vous?

À voir dès maintenant.

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