«Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.» Soit. Mais que se passe-t-il réellement, une fois le livre refermé? Qu’advient-il réellement du couple, de l’amour? La réalisatrice Agnès Jaoui et son coscénariste de tout temps, Jean-Pierre Bacri, répondent à cette ultime question dans leur comédie fabuleuse
Au bout du conte (sortie prévue le 2 août). En attendant de voir ce film salué par la critique française, voici trois incontournables de ce dynamique duo, ancien couple à la ville, demeuré fidèle au cinéma.

 

 

À voir également:

• On connaît la chanson (1997): Jaoui et Bacri ont écrit pour le grand cinéaste Alain Resnais (Vous n’avez encore rien vu) cette comédie mi-parlée, mi-chantée sur le chassé-croisé amoureux d’une nuée d’âmes en peine parisiennes. Irrésistible.

• Le goût des autres (2000): Jaoui est passée à la réalisation avec cette comédie romantique sur le thème du snobisme, centrée sur un riche homme d’affaires (Bacri), dont le vernis craque au contact de fins esthètes et d’intellectuels. Couronnée de quatre césars, cette production est à ce jour le plus grand triomphe de l’imparable paire Jaoui-Bacri.

• Comme une image (2004): Une rondelette étudiante en art lyrique (Marilou Berry) aimerait que son père (Bacri), écrivain célèbre, la remarque. C’est là le point de départ de cette superbe comédie dramatique dans laquelle les auteurs dissèquent quelques mythes redoutables: la beauté, la célébrité, le pouvoir. Décapant et émouvant.

La moutarde a monté au nez de Vincent Guzzo quand il a déploré l’absence sur ses écrans de films grand public cuisinés au Québec. Parions qu’il va se régaler avec Hot dog, comédie folle de Marc-André Lavoie (Bluff) dans laquelle le patron d’une usine à saucisses (Rémy Girard) fait kidnapper par erreur le parrain de la mafia montréalaise (Dino Tavarone). L’affaire est ketchup. (sortie prévue le 9 août)

 

 

 

2154. Un bataillon de milliardaires vit dans une station spatiale hyper luxueuse, tandis que le reste de l’humanité survit de peine et de misère sur une Terre en ruine. Tel est le décor d’Elysium, de Neil Blomkamp (District 9), 33 ans. L’action? Un sans-papier d’en bas (Matt Damon) tente d’investir illégalement ce haut-lieu pour privilégiés gardé par une chef d’État farouche (Jodie Foster). 2154, dites-vous? On s’y croirait déjà. (sortie prévue le 9 août)

 

 

 

 

 

Cate Blanchett. Alec Baldwin. Et Woody Allen à la barre. Est-il besoin d’en connaître davantage pour savoir qu’on courra humer le parfum de Blue Jasmine ? (sortie prévue le 2 août)