Cameron Crowe a placé son oeuvre sous le signe de la bonne humeur, des plaisirs simples, des jeux de l’amour et, bien sûr, de la musique, omniprésente dans ses films. Il a commencé sa carrière comme journaliste pour Rolling Stone, puis, à partir des années 1980, s’est fait le porteur, au cinéma, de la voix de la génération X. D’abord grâce au cultissime Fast Times at Ridgemont High, qu’il a scénarisé à partir de son propre roman. Ensuite avec ses deux premières réalisations, Say Anything… et Singles, qui mettent en scène des héros n’ayant pas le gène de l’ambition ni de la réussite, mais qui ont le coeur à la bonne place.

La description s’applique aussi à ALOHA (sortie prévue le 29 mai), son 10e long métrage, dans lequel Emma Stone et Bradley Cooper se lancent dans un pas de deux amoureux, avec Hawaï en arrière-plan. On se prépare au voyage en revisionnant trois bijoux de la filmographie de Cameron Crowe…

1. JERRY MAGUIRE (1996) «Show me the money!» La réplique est passée à l’histoire, peut-être même davantage que le film mettant en vedette Tom Cruise dans la peau d’un gérant d’athlète sur la touche, qui tente un comeback avec un footballeur indiscipliné (Cuba Gooding Jr.).

2. ALMOST FAMOUS (2000) Cameron Crowe a remporté l’Oscar du meilleur scénario original pour cette variation sur sa propre histoire, soit celle d’un scribouilleur précoce à qui un magazine prestigieux demande de réaliser un reportage sur la tournée d’un groupe rock. La musique est signée Nancy Wilson, du groupe Heart, qui était la conjointe du cinéaste à l’époque.

3. ELIZABETHTOWN (2005) Mal comprise à sa sortie, cette comédie sentimentale raconte le retour d’un New-Yorkais cynique (Orlando Bloom) dans son Kentucky natal, à l’occasion des funérailles de son père. Dans une composition rappelant les belles années de Shirley MacLaine, Kirsten Dunst joue une irrésistible hôtesse de l’air qui le conduit à bon port.  

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