Tom à la ferme

Tom, un gars de la ville, débarque dans une ferme. Personne ne le connaît. Il était pourtant l’amoureux de l’homme dont on célèbre les funérailles. Comment honorer sa mémoire tout en sauvant les apparences? Réponse dans Tom à la ferme, adaptation par le wonder boy Xavier Dolan (Les amours maginaires) du superbe huis clos théâtral de Michel Marc Bouchard. Rencontre avec l’auteur, qui a aussi coscénarisé le film.

Avant que Xavier Dolan décide d’adapter votre pièce (et d’y tenir le rôle principal), quelle opinion aviez-vous de lui? Au-delà de son immense talent, ce sont son audace, sa force de conviction et sa détermination qui m’impressionnent depuis le début. Xavier est une leçon de passion, pas uniquement pour sa génération, mais pour toutes les générations.

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Le cinéma ajoute-t-il une nouvelle dimension à votre pièce? Je ne crois pas. Le cinéma en donne une interprétation plus personnelle. Il la raconte d’un angle différent, encore plus intime que ce que la représentation théâtrale peut faire.

Le deuil et le déni de la différence sont donc aussi des thèmes au coeur du film? Oui. La perte des repères, une présence à combler pour tous les personnages, l’étrange et malsaine attraction de Tom envers le frère du défunt, l’homophobie viscérale, tout y est. (sortie prévue en 2014)

Photo: Clara Palardy pour les Films Séville

 

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The Wolf of Wall Street

Crime et névrose, corruption et mafia, l’immense Martin Scorsese connaît le refrain par coeur. À preuve: Taxi Driver, Goodfellas, Casino, Gangs of New York, la série Boardwalk Empire, et j’en passe. Wall Street représente donc pour lui un terrain connu, même s’il y met les pieds pour la première fois avec The Wolf of Wall Street.

Leonardo DiCaprio, son acteur fétiche, incarne le requin de la finance Jordan Belfort, un courtier qui a fait fortune dans les années 1990 à coups de placements douteux, de détournements de fonds et de blanchiment d’argent. Le FBI a mis fin à son party en 1998 et l’a expédié au trou pendant 22 mois, durant lesquels ce Gatsby pas magnifique a écrit le bestseller autobiographique qui a inspiré ce film. Imaginez Bernard Madoff jeune ou Vincent Lacroix avec du style. (sortie prévue le 15 novembre) 

Photo: Mary Cybulski pour Paramount Pictures

 

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about-time-300.jpgAbout time

Le créateur de Notting Hill et de Love Actually raconte dans About time l’histoire d’un Londonien timoré (Domhnall Gleeson) qui, en faisant la cour à une Américaine (Rachel McAdams), exploite sa faculté de remonter dans le temps afin de corriger ses nombreuses gaffes. Tricheur, va! (sortie prévue le 8 novembre)

Photo: Murray Close pour Universal Pictures

 

dementelement-300.jpg Le démentèlement

Dans Le démentèlement, de Sébastien Pilote (Le vendeur), Gabriel Arcand crève l’écran et chavire les coeurs dans la peau d’un berger du Lac-Saint-Jean qui décide de liquider son modeste avoir afin de soutenir financièrement sa fille en instance de divorce. Par ici le Jutra! (sortie prévue le 15 novembre)

Le festival cinémania vous prescrit une bonne dose de films francophones du 7 au 17 novembre.

 

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