Funny Face, de Stanley Donen
Pour imaginer ses personnages, cette comédie musicale classique s’est inspirée de Diana Vreeland (à l’époque rédactrice en chef du Harper’s Bazaar) ainsi que du photographe de mode Richard Avedon et de la mannequin Suzy Parker. Les costumes, magnifiques, ont d’ailleurs été récompensés par un Oscar. Rien d’étonnant lorsqu’on sait qu’ils ont été dessinés par le designer Hubert de Givenchy et la célèbre costumière du Tout-Hollywood, Edith Head! // Synopsis: Maggie Thompson, rédactrice en chef du magazine Quality, recherche une mannequin capable de porter les dernières créations d’un grand couturier. La quête semble impossible, jusqu’à ce que le photographe du magazine (Fred Astaire) tombe sur une jolie libraire (Audrey Hepburn) et la transforme en it-girl…
Blow-Up, de Michelangelo Antonioni
Palme d’or au Festival de Cannes 1967, le film d’Antonioni représente la quintessence même du «Swinging London», cette ère qui mit de l’avant la mode, la culture pop et l’hédonisme de la jeunesse dans la capitale anglaise au cœur des années 60. Au générique de Blow-Up, on retrouve notamment Jane Birkin ainsi que la mannequin Verushka, véritables icônes des sixties. // Synopsis: Un photographe de mode (inspiré de David Bailey, figure majeure de l’époque) prend en photo un couple qui s’embrasse de loin dans un parc. Lorsqu’il agrandit les clichés, il se rend compte qu’il a en fait été témoin d’un meurtre…
Designing Woman, de Vincente Minnelli
Le personnage de Marilla Brown Hagen, interprété par Lauren Bacall, était à l’origine écrit pour Grace Kelly. Mariée au Prince Rainier III de Monaco peu de temps auparavant, la princesse a, par là même, mis un terme à sa carrière d’actrice. // Synopsis: Mike Hagen et Marilla Brown se rencontrent lors d’un voyage et se marient sur un coup de tête. De retour à New York, ils se rendent compte de leurs différences: il est journaliste sportif et joue au poker avec ses amis ouvriers, elle est designer et évolue dans les hautes sphères.
Working Girl, de Mike Nichols
Melanie Griffith tient peut-être le rôle principal, mais sa garde-robe (et la scène de son relooking!) lui vole presque la vedette. Film culte des années 80, Working Girl met de l’avant le «power dressing», cette mode de l’époque qui prônait une tenue vestimentaire stricte et professionnelle pour mieux asseoir son statut social. // Synopsis: Tess McGill est une secrétaire pleine d’ambition dans une banque d’investissement. Lorsque sa chef est obligée de s’absenter pour des raisons de santé, Tess réalise que cette dernière lui a piqué l’une de ses idées. Elle décide alors de se faire passer pour sa représentante et de conclure l’affaire elle-même.
The Devil Wears Prada, de David Frankel
Cette comédie dramatique — basée sur le livre éponyme de Lauren Weisberger — s’est largement inspirée de la rédactrice en chef du Vogue américain pour élaborer le personnage de Miranda Priestly (joué par Meryl Streep). De fait, l’auteure a été l’assistante d’Anna Wintour… et semble régler ses comptes avec son ancienne boss! // Synopsis: Diplômée en journalisme et peu intéressée par la mode, Andrea Sachs (Anne Hathaway) obtient un poste comme seconde assistante de Miranda Priestly, la célèbre (et impitoyable) rédactrice en chef du magazine Runway. Confrontée aux remarques acerbes de ses collègues et au rythme effréné de son travail, la jeune femme va vite déchanter.
Diana Vreeland: The Eye Has to Travel, de Lisa Immordino Vreeland, Bent-Jorgen Perlmutt et Frédéric Tcheng
Ce documentaire raconte la vie et le travail de l’excentrique rédactrice en chef culte du Harper’s Bazaar et du Vogue américain, Diana Vreeland. Formidable figure de l’univers de la mode, elle popularisa le bikini dès 1947 et se rendit célèbre grâce à sa rubrique «Why Don’t You…?», dans laquelle elle conseillait entre autres — et toujours sur le ton de l’humour — de laver les cheveux blonds de ses enfants avec du champagne afin qu’ils gardent leurs reflets dorés.
The September Issue, de R.J. Cutler
Ce documentaire suit l’élaboration du numéro de septembre, 2007 ici, du Vogue américain, qui donne chaque année le ton des tendances à suivre. De la recherche des vêtements aux séances photos, on plonge dans l’univers de ce magazine de mode emblématique, en s’intéressant particulièrement au travail de la non moins emblématique rédactrice en chef, Anna Wintour, et de sa directrice de création, la flamboyante Grace Coddington.
Bill Cunningham New York, de Richard Press
Ce documentaire passionnant suit Bill Cunningham à travers les rues de Manhattan. À 86 ans, ce photographe du New York Times est une figure de proue de la mode, très reconnu pour ses clichés de street style pris sur le vif. Loin de suivre les tendances, Bill Cunningham cultive la simplicité (il vit dans un minuscule appartement sans cuisine ni salle de bains) et continue de s’intéresser avant tout au style original des tenues, sans se préoccuper de l’influence des personnes qui les portent.
Yves Saint Laurent, de Jalil Lespert
Deux films biographiques sur la vie du couturier sont sortis en 2014, mais seul celui de Jalil Lespert a été approuvé par l’ex-compagnon d’Yves Saint Laurent et homme d’affaires, Pierre Bergé. // Synopsis: Le film retrace l’histoire, de 1957 à 1976, du grand couturier français et sa relation amoureuse et professionnelle avec Pierre Bergé. On y voit notamment Charlotte Le Bon dans le rôle de Victoire Doutreleau, célèbre mannequin des années 50 et muse du designer à cette époque.
Coco avant Chanel, d’Anne Fontaine
La créatrice Coco Chanel continue aujourd’hui à faire rêver, et sa griffe reste l’un des symboles intemporels du luxe à la française. // Synopsis: Gabrielle Chanel (jouée par Audrey Tautou) travaille dans un bar de province lorsqu’elle fait la rencontre du Baron Balsan, qui lui ouvrira les portes de la haute société et lui donnera les moyens de suivre sa passion de chapelière. Une passion qui la mènera loin…
Zoolander, de Ben Stiller
Vous avez envie d’un film plus léger? Zoolander est LE film pour s’évader dans un monde loufoque et absurde. Cette satire du monde de la mode mettant en vedette le duo Ben Stiller et Owen Wilson nous a bien fait rigoler!
The First Monday in May, d'Andrew Rossi
Ce film relate de l’envers du décor d’une des soirées les plus courues du monde de la mode: le bal annuel du Metropolitan Museum of Art de la ville de New York. On découvre les politiques, les imprévus et les victoires qui tournent autour de l’organisation de cet événement. On retient notre souffle jusqu’à la fin!
Dries, de Reiner Holzemer
Le créateur belge, Dries Van Noten, nous accueille dans son quotidien frénétique. On peut apercevoir ses inspirations, son processus créatif et certains behind the scene de défilés. Un film très intéressant qui met en vedette un homme charmant et créatif.
Dior and I, de Frederic Tcheng
Ce documentaire illustre l’entrée de Raf Simons comme directeur artistique au sein de la maison de couture Dior. Touchant, candide et intime, ce film est, pour nous, déjà un classique.
The True Cost, d'Andrew Morgan
Sur une note un peu moins joyeuse, The True Cost expose les failles de la chaîne de production des marques telle que Zara, H&M, Old Navy et plus encore. On découvre des faits alarmants sur les conditions humaines et les pratiques peu écologiques causées par la production de vêtements. Un film fascinant qui vous fera réfléchir à vos choix lors de votre prochaine virée shopping.
The Future of Fashion avec Alexa Chung, de Posy Dixon
Le mannequin Alexa Chung rencontre plusieurs dirigeants de la mode pour avoir une compréhension plus globale de l’industrie. Cette série Youtube touche à plusieurs sphères de l'industrie tel que la publicité, les achats et la création. On adore sa touche très british!
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