1. Toutes mes ruptures ont suivi le même pattern: c’est moi qui me suis fait «domper». Même quand j’étais tanné de la relation, j’ai toujours eu trop peur de faire de la peine à ma blonde pour le lui dire. Et j’ai souvent appris la nouvelle dans des lieux inusités, comme à La Ronde ou en haut de la tour Eiffel… Difficile de trouver pire endroit pour se faire briser le coeur.

2. Pour lutter contre mon vertige, j’ai choisi la solution extrême: sauter en parachute. J’ai vraiment failli ne pas le faire et rester dans l’avion, jusqu’à ce que j’entende un passager dire: «T’es pas game». (Et pour ceux que ça intéresse, j’ai encore le vertige, mais beaucoup moins.)

3. Mon coureur des bois intérieur n’est pas très présent. Je me perds sans cesse en forêt, et ce, depuis que je suis enfant. J’aurais fait un très mauvais défricheur en Nouvelle-France.


4. Je ne comprends rien à la guerre, et j’ai longtemps jugé négativement les interventions militaires du Canada à l’étranger. Ça a changé quand je me suis rendu avec d’autres artistes sur une base en Afghanistan pour y donner un spectacle. Pendant mes 23 jours là-bas, j’ai réalisé ce que les soldats accomplissaient concrètement. Ma conclusion: oui, parfois, il faut intervenir.

5. Je suis hyperémotif à propos de tout ce qui touche les animaux. J’ai déjà passé deux heures auprès d’un raton laveur qui s’était fait frapper dans ma rue, à attendre que la fourrière vienne le ramasser.

6. Les jeunes intellos me font rire, encore plus que les douchebags. Ils comprennent tout, ils ont tout fait, ils sont allés partout, et, surtout, il faut qu’ils le disent.

7. J’ai déjà hébergé l’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze durant une semaine, alors qu’il était jeune et sans le sou. Aujourd’hui, il pourrait facilement acheter le triplex où se trouvait mon appart de l’époque.

8. Ma grande frustration: je suis extrêmement compétitif, mais je n’ai aucun talent dans le sport.

9. Je ne veux plus de superhéros dans ma vie. Je ne veux plus d’amis qui font des triathlons toutes les fins de semaine, mais qui ne sont jamais là pour souper avec nous. Je veux des amis avec qui passer de bons moments à table et qui ne se sentent pas obligés de cuisiner un repas à sept services, les forçant à passer la soirée dans les chaudrons. Recevoir au spaghetti, ça se fait. 

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10. Un matin avec mes enfants et ma blonde c’est ce que j’ai vécu de plus heureux dans ma vie.  

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