Nico Archambault, chorégraphe, 25 ans
On le tient responsable de notre accoutumance à So You Think You Can Dance: Nico Archambault, le gagnant de la première édition canadienne de la téléréalité, y était éblouissant! Ce Montréalais a été initié à la danse à sept ans, a fait ses classes à Paris, à New York, et à Los Angeles, a dansé pour de nombreuses émissions québécoises (de La Fureur à Tout sur moi), lorsqu’il n’était pas sur les planches avec les Pinup Saints, sa troupe formée de danseurs et de musiciens. Ses prochains défis? Danser avec sa fiancée Wynn Holme (eh oui, il est déjà pris!) avec qui il a lancé la troupe Street Parade et incarner le célèbre chorégraphe Rudolph Nureyev, dans un téléfilm sur la chaîne Bravo! Go, Nico, go!
(Violaine Charest-Siguoin)

 

 


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Anastasia Lomonova, designer de mode, 25 ans

Née en Ukraine, Anastasia déménage à Toronto à l’âge de 17 ans. Après avoir étudié la mode à l’université Ryerson, elle met le cap sur Montréal où elle lançait, il y a deux ans, sa ligne de vêtements ultra féminine. Les designers qui l’inspirent? «Mes idoles sont Viktor&Rolf: ils sont incroyables! Sur la scène locale, je dirais Valérie Dumaine et Renata Morales.» Cet automne, la belle brune devra concevoir une robe entièrement en papier hygiénique pour la Collection Blanc Cashmere, un défi que les meilleurs designers canadiens relèvent depuis six ans pour ramasser des fonds pour la Fondation canadienne du cancer du sein. «C’est tout un honneur de compter parmi les designers sélectionnés pour cet événement, nous confie Anastasia, et, en plus, c’est pour une bonne cause!»
(V.C-S)

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François Arnaud, acteur, 24 ans

 On l’avait d’abord remarqué alors qu’il incarnait l’amoureux de Xavier Dolan dans son fameux J’ai tué ma mère, puis celui de Marie-Thérèse Fortin, dans Les Grandes chaleurs, la première réalisation de l’actrice Sophie Lorain. Et on doit dire qu’on aurait bien changé de place avec ces deux acteurs! Parce que, avons-le, François Arnaud est très, très beau… et tout aussi talentueux. Deux ans à peine après sa promotion du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, on peut dire que la carrière de l’acteur est lancée! Bonne nouvelle: on pourra se pâmer tout l’automne devant ce jeune premier puisqu’il est de la distribution de Yamaska, le nouveau téléroman du tandem Boyer-d’Astous (Les poupées russes, Nos étés), sur les ondes de TVA. (V.C-S)

 

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Sarah Boucher, conservatrice du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, 27 ans

 Exit l’image de la conservatrice de musée réservée, un brin rat de bibliothèque. Avec Sarah, c’est tout le contraire: jeune diplômée de maîtrise en muséologie, elle sort littéralement du cadre habituellement rencontré dans ce domaine. Elle n’hésite pas à mettre la main à la pâte, déplaçant tableaux, plâtrant divers trous et écorchures sur les murs. Celle qui doit sa passion pour l’art à La naissance de Vénus d’Alexandre Cabanel, qui lui a été «présentée» par son professeur, avoue ne pas être douée pour la réalisation d’œuvres artistiques. Mais qu’à cela ne tienne! Du talent, elle en a revendre, surtout pour dénicher des œuvres originales et pour les mettre en valeur dans les galeries de son musée.

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Philippe Malouin, designer, 26 ans

À peine 26 ans et déjà une star montante du design? L’édition française du ELLE, de même que les magazines Wallpaper et GQ avaient déjà remarqué son talent, mais voilà qu’en mai dernier, le prestigieux New York Times Magazine consacrait Philippe Malouin en le plaçant en tête de liste des créateurs les plus prometteurs! Le jeune designer originaire de Valleyfield a un parcours plutôt impressionnant: il a étudié à l’École de design de l’Université de Montréal, à l’École nationale supérieure de création industrielle de Paris, et à la Design Academy d’Eindhoven, aux Pays-Bas; a exposé dans des galeries renommées de Milan, Londres et Paris; et a signé des créations pour le designer londonien Tom Dixon, la griffe Hermès, de même que pour la marque de design hollandaise Droog. Et, nous aussi, on craque pour ses créations aussi utiles qu’humoristiques! (V.C-S)

 


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Elsie Lefebvre, politicienne, 30 ans

Plus jeune femme à être élue à l’Assemblée nationale en 2004, cette nouvelle maman ne chôme pas: ancienne députée péquiste dans Laurier-Dorion, elle est maintenant directrice des affaires publiques et commerciales pour Grégory Charles depuis 2007. Mais ce n’est pas tout. On l’a récemment appris: elle sera candidate au poste de conseillère de ville pour l’équipe de Louise Harel et de Vision Montréal dans l’arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Comme l’explique celle qui, en dépit de son jeune âge, a un pedigree à faire frémir d’envie: «Pour moi, l’implication citoyenne a toujours été au cœur de mon engagement». Disons que gager sur son avenir est beaucoup moins risqué que bien des placements. (ISABELLE BENOIT)

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Martin-Luc Archambault, entrepreneur, 29 ans

Il est rare que l’on puisse dire d’un jeune de moins de 30 ans qu’il cumule plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des affaires. Chez Martin-Luc Archambault, c’est pourtant le cas – et on exagère à peine. Récemment nommé «entrepreneur en série» par le journal Les Affaires, Martin-Luc Archambault baigne dans les affaires depuis toujours. Celui qui spéculait à la bourse au sortir du berceau compte à son actif plus d’entreprises qu’il a fondées que d’années à son existence – là encore, c’est à peine une hyperbole. Ce qui le motive? Imaginer de nouvelles idées et les réaliser. Sans oublier le risque et les défis, qui font partie prenante de la vie de ce pilote d’avion. Quand on est accro aux sensations fortes… (I.B)

 

 

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Émilie Clepper, musicienne, 23 ans

Du haut de ses 23 ans (et de ses 5 pieds 10 pouces), Émilie Clepper ne passe pas inaperçue. Née d’un père musicien d’origine texane, la musique, elle l’a dans le sang. Dès la première écoute, on est transporté ailleurs, quelque part entre les plaines arides du Texas et le Québec. Ajoutons à ça une voix folk comme il ne s’en fait presque plus, une personnalité attachante et des chansons accrocheuses, et elle a tout de l’étoile montante. Mi-Texane, mi-Québécoise, elle est, avec son charme tout naturel, de la trempe des grandes. On la compare d’ailleurs déjà à Ani DiFranco, Martha Wainwright ou à Joanna Newsom. Rien ne moins! (I.B)