«Elle incarne la détermination propre aux stars. Comme nombre d’entre elles, elle fait preuve d’une motivation exceptionnelle, qui nous paraît incroyable à nous autres mortels. Elle était déjà riche et célèbre au sein des Spice Girls. Elle aurait pu s’arrêter. Mais elle a recommencé de plus belle avec David Beckham en devenant le personnage « Victoria Beckham ». Elle incarne la star à l’état pur, la vedette qui attire l’attention juste parce qu’elle est connue. On dirait qu’elle ne vit que pour ça. À ce niveau, la célébrité est un succédané de l’identité et crée une addiction qui peut être dangereuse.

L’attitude arrogante et l’assurance de Victoria peuvent renvoyer à ce que certains psys ont appelé une « hypertrophie du moi »: un sentiment d’omnipotence développé afin de dénier les failles internes et de les surmonter. Elle a souvent dit que, ayant subi de l’intimidation à l’école, elle avait une revanche à prendre. Mais tous les enfants brimés ne deviennent pas des Victoria Beckham… Elle illustre le fait que, en matière de psychologie, il n’y a pas de règles: un petit traumatisme peut provoquer une réaction démesurée…»  

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