Je vous entends d’ici. Eva Longoria, l’ange de l’éducation! N’importe quoi! Pourtant, l’actrice, qui est également productrice de la désopilante série Telenovela, véritable satire des fameux téléromans d’Amérique latine, a plus que son sens de l’humour et sa beauté à offrir. Cette native du Texas aide aussi des milliers de jeunes femmes d’origine latino-américaine à s’instruire. Rencontre loin d’être désespérante…

D’où vous vient ce goût pour l’engagement, pour la philanthropie?

D’aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours impliquée dans ma communauté. C’était très important pour ma mère que notre famille fasse du bénévolat. Et, d’une certaine façon, nous en bénéficiions aussi, puisque nous étions inscrites à des activités parascolaires, à des camps d’été, etc.

Parlez-moi de vos fondations Eva’s Heroes et The Eva Longoria Foundation.

J’ai d’abord créé Eva’s Heroes en 2006, à San Antonio, au Texas [l’organisme vient en aide aux personnes intellectuellement déficientes, comme la soeur aînée d’Eva, Elizabeth]. Par la suite, j’ai reçu énormément de demandes des quatre coins du globe. J’étais consciente de ne pas pouvoir aider tout le monde. Toutefois, en me concentrant sur quelque chose de vraiment précis, je pouvais contribuer à changer les choses. C’est pourquoi j’ai décidé de m’investir dans l’instruction des femmes latino-américaines, et j’ai créé la Fondation Eva Longoria. L’éducation est la clé pour réaliser ses rêves et sortir de la pauvreté. Le but de ma fondation est justement de permettre à ces femmes d’être à l’origine de leur propre succès. Et c’est ce dont je suis le plus fière.

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Vous êtes vous-même retournée sur les bancs d’école alors que vous jouiez dans Desperate Housewives. Quels conseils donneriez-vous à celles qui hésitent à reprendre leurs études?

Je leur dirais tout simplement: «Faites-le!» Seule l’action rend les choses possibles. Oui, ce sera parfois trop et, oui, ce sera long. Mais finalement, cette expérience est tellement gratifiante. Je me rappelle m’être dit que je n’avais vraiment pas le temps, mais que j’allais le faire quand même. J’ai longtemps pensé qu’un travail suffisait à bâtir une carrière, mais il faut absolument parfaire son éducation pour aller plus loin. C’est ce qui nous permet d’évoluer en tant qu’être humain. Nous, les femmes, faisons beaucoup de compromis entre la famille, l’éducation de nos enfants, le mariage, le travail, etc. Du coup, les gens nous demandent toujours si l’on peut tout avoir. Moi, je dis que oui. Pas tout en même temps, certes, mais oui.

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