Vous représentez la foire Papier15, qui met de l’avant les artistes contemporains canadiens. Pourquoi cette association?

J’ai moi-même découvert ma prédilection pour l’art contemporain à la foire Papier, il y a trois ans. J’ai adoré ce que j’y ai vu. J’ai aussi beaucoup apprécié l’approche accessible de l’évènement, qui n’a rien de snob et qui veut simplement rassembler les gens autour de l’art. La foire est très différente des musées: c’est gratuit, et on peut y discuter sans gêne.
  

Qui sont les artistes qui vous plaisent le plus, actuellement?

J’aime beaucoup l’Ontarien 
Kelly Wallace et la photographe québécoise Jacynthe Carrier.


Quelles sont les règles à suivre pour le néophyte qui se rend à la foire Papier pour la toute première fois?

Je pense qu’il vaut mieux y aller seul. Ou alors, y aller à deux, mais en se donnant la permission de se séparer et de suivre son propre itinéraire, au gré de ses coups de cœur et en se laissant guider par ses émotions. Je pense aussi que c’est une très belle activité à faire avec des enfants pour leur offrir un premier contact avec l’art contemporain.  

Vous avez de nombreux abonnés sur les réseaux sociaux. De quelle façon les nouveaux médias teintent-ils vos rapports avec vos fans?

Je trouve génial de partager mes découvertes et mes coups de cœur avec eux sur Instagram, par exemple. C’est super de se créer une communauté à son image, et de se laisser à son tour inspirer par ce qu’elle choisit de partager. Surtout, j’apprécie que les réseaux sociaux me permettent de conserver un
contact permanent avec le Québec: ça me fait beaucoup de bien quand je me sens loin.  

Depuis que vous travaillez sur des plateaux américains (Pan Am, Vengeance), votre perception de l’industrie télévisuelle québécoise a-t-elle changé?

Je suis vraiment très fière de ce qu’on fait ici. Je trouve qu’il y a au Québec un grand esprit de collaboration entre les membres des équipes de tournage. Chacun y va de sa créativité et on échange beaucoup. La hiérarchie y est moins présente qu’ailleurs, mais ça ne nous empêche pas d’avoir un grand respect pour nos réalisateurs.

Quel est le plus grand défi de Margaux, votre personnage dans Vengeance?

Je n’avais jamais joué de vilaine avant elle – même si elle n’est pas vraiment méchante, au fond… J’aime ce personnage fort, déterminé à faire sortir la vérité, et qui n’a pas la langue dans sa poche. 
  

Chez nous, vous jouerez bientôt dans la télésérie d’action Blue Moon. Que pouvez-vous en dire?

Mon personnage, Justine, travaille dans une compagnie de sécurité qui embauche d’anciens militaires pour des missions privées. C’est écrit par Luc Dionne, l’auteur d‘Omertà, produit par Fabienne Larouche et réalisé par Yves-Christian Fournier, à qui on doit entre autres Tout est parfait. Et puisque la série de 10 épisodes a été conçue pour être visionnée en rafale plutôt que semaine après semaine, l’action sera continue… comme un long film de 10 heures, en fait!  

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